Le SAMU de Lyon vous hypnotise pour limiter l'usage des anesthésiants
« Comme on intervient dans l’urgence, on était parfois perçus comme des cowboys du soin » regrette Raphael DISTANTE, infirmier au SAMU 69. « Nous travaillons à un autre soin en alliance avec la victime. On utilise les capacités du patient pour qu’il soit acteur de sa prise en charge »
Une nouvelle façon de travailler née d’un projet de service
«L’équipe utilise l’hypnose dès que cela est possible, c’est une méthode rapide qui ne prend pas de temps car elle est pratiquée simultanément avec les gestes de secours. Aujourd’hui, il nous reste à former encore plus de soignants pour qu’un grand nombre de nos interventions soit facilité par l’hypnose. Et même les personnes qui répondent au Centre 15 (Assistants de Régulation Médicale) ont intérêt à être formées. C’est avant tout une technique de communication bienveillante et positive avec laquelle il faut utiliser les bons mots … et savoir écouter sans interprétation ni jugement !» complète-t-il.
Des résultats déjà quantifiables
On considère que 10 % des personnes sont réfractaires à l'hypnose, que 10 % sont hypersensibles et que le reste de la population est parfaitement « hypnotisable ».
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