Réapprendre à gérer son quotidien au-delà du handicap
Quel est l’objectif de covirtua ?
Une séance dure entre 30 et 45 minutes.
Quels types d’activités sont proposés dans le logiciel ?
V.K : On peut simuler la gestion des courses et leurs réalisations dans un supermarché virtuel ainsi qu’une expérience de conduite en voiture. Ce genre d’exercices plait aux patients pour son côté ludique. Cela est plus concret pour les patients et permet un premier pas vers la réadaptation.
Quels sont les bénéfices ?
Il propose aux patients d’être au plus proche des situations qu’ils peuvent rencontrer au quotidien. Ces exercices de rééducation sont parlants pour les patients puisqu’on leur demande de faire comme s’il s’agissait d’eux-mêmes dans la vie courante.
Il est possible d’augmenter le niveau de difficulté en cours de session et on peut récupérer les informations du patients et ses résultats afin d’évaluer sa progression, voir ce qui le bloque et rechercher avec lui les moyens de compensation pour pallier les difficultés rencontrés.
Covirtua vise à leur permettre un retour facilité dans la vie courante. C’est un outil innovant complémentaire dans un accompagnement global.
Quelles sont les perspectives ?
V.K : Dans le contexte d’une démarche partenaire, l'hôpital Henry Gabrielle bénéficie du logiciel depuis plusieurs mois et travaille avec Covirtua pour développer d’autres exercices, en lien direct avec les besoins des patients et des professionnels : par exemple, un exercice de pilulier à gérer avant le retour à domicile et un retour sur les exercices déjà développés.
Ouvert en 1969 sur la commune de Saint-Genis-Laval, l’hôpital Henry Gabrielle est spécialisé dans la médecine physique et de réadaptation. Reconnu au niveau national, il est un établissement de pointe dans la rééducation des affections neurologiques, les prises en charge des blessures médullaires, traumatismes crâniens, suivis post-AVC, pathologies tumorales et dégénératives et en rééducation neuro-périnéale et sexologique.
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