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Bronchiolite : un nouveau traitement préventif pour protéger les bébés

Bronchiolite : un nouveau traitement préventif pour protéger les bébés

Jusqu'à récemment, la prévention reposait uniquement sur le respect de règles d'hygiène rigoureuses. Aujourd'hui, un nouveau traitement préventif efficace et gratuit permet de protéger les bébés et éviter les formes graves de bronchiolite.

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Service d'anesthésie réanimation de l'hôpital Pierre Wertheimer
Hôpital Pierre Wertheimer

Le service d’anesthésie-réanimation de l’hôpital Pierre Wertheimer intervient lors des 4 500 interventions réalisées chaque année par les chirurgiens et les radiologues de l’établissement. Elle prend en charge plus de 1 600 séjours/an de réanimation ou de soins post-interventionnels.

Service d'anesthésie réanimation de l'hôpital Louis Pradel
Hôpital Louis Pradel

Le service d’anesthésie-réanimation de l’hôpital Louis Pradel intervient lors des 5 000 interventions chirurgicales et procédures invasives réalisées chaque année par les chirurgiens, les cardiologues et les pneumologues de l’établissement.

Service de l'Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique (IHOPe)
Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique (IHOPe)

Le cancer chez l’enfant est une maladie rare qui représente moins de 3 % de l’ensemble des cancers. Pour leur offrir la meilleure prise en charge par des experts reconnus dans des conditions optimales, les enfants sont soignés au sein d’un bâtiment spécialisé, l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique.

Service d'hématologie clinique
Hôpital Lyon Sud

Le service d'hématologie de l'hôpital Lyon Sud est un centre de référence pour les maladies du sang (onco-hématologie, hématologie générale) spécialisé dans les hémopathies lymphoïdes et dans les pathologies myéloïdes et l'allogreffe.

Service de gynécologie-obstétrique
Hôpital Lyon Sud

Le service de chirurgie gynécologique et cancérologique - obstétrique de l'hôpital Lyon Sud prend en charge toutes les pathologies gynécologiques et mammaires, cancéreuses ou bénignes comme l'endométriose notamment. La maternité de type 2B avec son Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal (CPDPN) et en collaboration directe avec le service de soins intensifs et néonatalogie, assure le s

Service d'Endocrinologie-Diabète-Nutrition
Hôpital Lyon Sud

Le service d'Endocrinologie-Diabète-Nutrition est spécialisée dans la prise en charge du diabète, des complications sévères du diabète, du diabète gestationnel mais également dans la prise en charge de l’obésité, des pathologies thyroïdiennes, insuffisances surrénaliennees et pathologies hypophysaires.

Service de dermatologie
Hôpital Lyon Sud

Le service de dermatologie de l'hôpital Lyon Sud traite les maladies cutanées graves incluant les mélanomes, les lymphomes cutanés, les autres cancers de la peau ainsi que les maladies inflammatoires sévères.

Service de chirurgie digestive et oncologique
Hôpital Lyon Sud

Le service de chirurgie digestive et oncologique de l’hôpital Lyon Sud prend en charge les maladies et les cancers du tube digestif (œsophage, estomac, colon, rectum, péritoine) et hépato-bilio-pancréatique (foie, vésicule biliaire, pancréas).

Syndrome de Williams-Beuren

Syndrome de Williams-Beuren

Généralités sur le syndrome de Williams-Beuren

Il s’agit d’un syndrome fréquent qui touche une personne sur 20 000 et qui est assez reconnaissable. Ce syndrome a été décrit pour la première fois en 1961 par un cardiologue néo-zélandais, le Dr Williams, puis quelques années plus tard par un médecin allemand, le Dr Beuren.

Quels sont les signes de ce syndrome ?

Il y a plusieurs façons de reconnaître le syndrome de Williams.

Les cardiologues évoquent souvent le diagnostic de syndrome de Williams-Beuren sur la présence d’une sténose aortique supra valvulaire.

D’autres atteintes vasculaires peuvent être observées, en particulier une sténose de l’artère pulmonaire.

Les généticiens reconnaissent aisément le syndrome de Williams-Beuren sur des particularités faciales :

  • les bajoues,
  • le comblement orbitaire,
  • la lèvre inférieure éversée et charnue,
  • un nez court.

Plus rarement, une hypercalcémie néonatale peut être révélatrice. Rarement, un retard de croissance intra utérin fera poser l’indication d’un caryotype moléculaire par CGH-Array qui permettra de poser le diagnostic.

Que montre la CGH-Array ?

Cet examen et auparavant l’Hybridation In situ par Fluorescence (FISH) montrait une délétion du gène de l’élastine et d’autres gènes voisins sur l’un des deux chromosomes 7, dans la région 7q11.2.

Cette délétion survient généralement de novo et entraîne la perte de 26 à 28 gènes. La fonction des gènes situés dans la délétion reste imparfaitement connue, sauf le gène de l’élastine dont on sait que des mutations ponctuelles sont associées à des sténoses artérielles.

Quels sont les autres signes du syndrome de Williams ?

Dans la première année de vie, les bébés pleurent beaucoup et présentent souvent un RGO et des troubles du sommeil. Une constipation chronique devra être traitée pour prévenir le risque de diverticulose qui est probablement d’origine mécanique en lien avec la carence en élastine. En cas de diarrhée chronique, il faudra écarter une maladie coeliaque.
Ensuite, on observe un retard psychomoteur et une petite taille modérée avec un petit périmètre crânien.
Il peut exister aussi des malformations cardiaques et rénales.
Au plan sensoriel, on peut observer une hyperacousie, des otites séreuses, un strabisme et des anomalies de réfraction.

Quels sont les éléments de surveillance du syndrome de Williams ?

La surveillance métabolique comprend la recherche d’une hypercalcémie et d’une hypercalciurie, notamment dans les deux premières années de vie. Les mécanismes sont mal connus.

La surveillance vasculaire et des troubles du métabolisme phosphocalcique peut être réalisée par des néphropédiatres, en fonction de l’organisation locale. Il faudra aussi rechercher et traiter un diabète à l’âge adulte et prévenir la survenue d’un éventuel surpoids. Les anomalies vasculaires touchent les gros troncs artériels qui font le pronostic. La sténose de l’artère rénale peut expliquer une hypertension artérielle qui doit être recherchée très régulièrement. D’autres sténoses artérielles peuvent être observées et doivent être recherchées par l’échographie doppler et le cas échéant des angioscanners.
La sténose aortique peut s’améliorer spontanément, peut rester stable ou peut s’aggraver jusqu’à nécessiter une prise en charge chirurgicale. Les sténoses des artères pulmonaires ont souvent tendance à s’améliorer de manière spontanée.
Les sténoses artérielles peuvent concerner toutes les artères de l’organisme, rénales, digestives, cérébrales, cardiaques… Ces atteintes doivent être recherchées systématiquement et de manière répétée, en fonction de l’état vasculaire du patient.
L’hypertension artérielle est inconstante et doit être systématiquement recherchée à chaque examen clinique. Elle peut résulter de différents mécanismes dont la sténose des artères rénales qui peut bénéficier d’un traitement médicamenteux.

Comment prendre en charge les particularités neurodéveloppementales ?

Nous veillerons aux acquisitions psychomotrices qui sont souvent décalées dans le temps.

Les difficultés portent sur les aptitudes visuo-spatiales et l’autonomie. On observe généralement une déficience intellectuelle légère à modérée. Il est important de maintenir une scolarité dans le cursus classique le plus longtemps possible.

Des soutiens en psychomotricité, kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie, psychologie individuelle ou de groupe doivent être mis en place aussi tôt que possible, d’abord au sein des CAMPS jusqu’à 6 ans, puis avec l’aide des équipes mobiles des SESSAD.
L’aide d’une AESH en milieu scolaire sera précieuse.
Le plus souvent, une orientation en ULIS et/ou en IME est préconisée. Il existe à tout âge une anxiété, des troubles de l’attention et des difficultés à appréhender les codes sociaux. Le contact social est recherché, le langage est riche, le comportement est très amical et empathique mais ces caractéristiques sociales sont systématiques et inadaptées. Elles ne peuvent donc pas être considérées comme des aptitudes. Bien au contraire, elles constituent une cause de souffrance et de mise en danger potentielle et vont gêner l’acquisition de l’autonomie.

Certains adultes peuvent travailler en ESAT mais l’autonomie reste limitée du fait de la difficulté à comprendre les consignes complexes et les codes sociaux. Les neuro pédiatres et psychiatres peuvent être sollicités dans des situations précises, avant l’entrée à l’école ou en cas de troubles de l’attention ou troubles psychiatriques, ou parfois plus systématiquement en fonction de l’organisation locale.

Et la croissance ?

On surveillera la croissance staturo-pondérale et du périmètre crânien sur des courbes spécifiques. On peut observer une puberté précoce et une élévation de la TSH qui peuvent motiver un avis endocrinologique. La transition de la prise en charge médicale enfant-adulte devra être anticipée avec les médecins d’adultes.

La parentalité est une question abordée par les patients qui ont un désir d’enfant, ce qui pose les questions liées à leurs capacités à élever un enfant compte tenu de leur handicap.

La question de la contraception est abordée systématiquement dans le cadre de la transition.

Quel conseil génétique devra-t-on apporter ?

Le conseil génétique est habituellement rassurant puisque la délétion survient habituellement de novo. Il existe de très rares formes familiales autosomiques dominantes. On vérifiera systématiquement l’absence de la délétion 7q11.2 chez les parents de l’enfant atteint par le caryotype et l’hybridation in situ par fluorescence avec une sonde de l’élastine.

Si la microdélétion est survenue de novo, comme c’est le cas habituellement, le cg est rassurant lors d’une future grossesse du couple parental, mais il existe un risque faible de mosaïque germinale, c’est-à-dire de présence de cette microdélétion dans plusieurs gamètes chez l’un des parents, c’est la raison pour laquelle nous proposons systématiquement un DPN génétique qui peut être accepté ou pas par les parents. Ce DPN implique de réaliser un prélèvement invasif de villosités choriales à partir de 12 SA ou de liquide amniotique à partir de 15 SA, qui comporte un risque incompressible de fausse couche de l’ordre de 0,5 %.

Education thérapeutique du patient

Le centre de référence des anomalies du développement et syndromes malformatifs du Sud-Est propose un programme d'éducation thérapeutique du patient :

Webinaire AnDDI-Focus

« Quoi de neuf sur le syndrome de Williams et Beuren et la délétion 22q11.2 ? » | Filière de santé AnDDI-Rares

Avec :

  • Pr Charles-Patrick EDERY (généticien clinicien)
  • Dr Massimiliano ROSSI (généticien clinicien)
  • Mme Coline POIZAT-AMAR (conseillère en génétique)
Filière AnDDI-Rares

La filière AnDDI-Rares met à disposition 3 vidéos qui explique le syndrome, ses retentissements sur les parcours de santé et de vie.

Catégorie
Résumé
Le syndrome de Williams-Beuren est une maladie génétique rare liée à la perte – la délétion – d’un morceau du chromosome 7. Ce syndrome associe la plupart du temps des atteintes vasculaires et cardiaques, une déficience intellectuelle, des particularités faciales et comportementales et un retard psychomoteur.

Journée nationale des aidants

Les HCL se mobilisent du 2 au 18 octobre prochain à l’occasion de la journée nationale des aidants. Au carrefour des parcours de soins, de santé et de vie, les Hospices Civils de Lyon ont fait du soutien et de l’accompagnement des proches aidants une priorité institutionnelle.

Vous aidez une personne fragilisée par l’âge, la maladie ou le handicap ? A ce titre, vous souhaitez vous informer sur votre rôle d'aidant, vous recherchez de l'aide pour mieux comprendre votre situation d’aidant ou vous recherchez un service adapté à vos besoins ?

Du 2 au 18 octobre, les HCL se mobilisent pour mettre en lumière les actions et les services proposés dans nos établissements et favoriser les échanges de proximité entre professionnels, associations et proches aidants accompagnés par le collectif métropole aidante, partenaire des HCL depuis 2021 et organisateur de la Journée Nationale des Aidants du 6 octobre.

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Programme

📅 2 octobre de 09h30 à 12h30 | Ateliers bien vieillir

📍Hôpital Frédéric Dugoujon  | Plan et informations pratiques

Dans le cadre de la semaine bleue, des ateliers sont organisés à l'hôpital Frédéric Dugoujon. Pour l'occasion, une assistante sociale sera présente pour répondre à vos questions.

📅 3 octobre de 11h à 18h30 | Bus des aidants de la Métropole aidante

📍Hôpital Pierre Garraud | Devant le bâtiment principal | Plan et informations pratiques

Les accueillantes de métropole aidante accompagnent dans la prise de conscience du rôle d’aidant et la mobilisation de solutions de répit. Rencontrez l’association qui vous écoutera, vous informera et vous orientera.

Le bus des aidants de la Métropole aidante sera présent devant le bâtiment principal.

📅 5 octobre

📍 Hôpital Pierre Wertheimer | Hall | De 14h à 17h | Plan & informations pratiques 

Dans le hall de l'hôpital se trouveront :

  • Le service social des malades en neurologie et cardiologie
  • L’Hospitalisation à domicile (HAD)
  • La Maison du répit (accueil, ressourcement et accompagnement familial)
  • Le réseau SEP (prise en charge des patients atteints de la sclérose en plaques)
  • Pause brindille (le réseau des jeunes aidants)

📍 Hôpital Femme Mère Enfant | Hall | De 14h à 17h | Plan & informations pratiques

Dans le hall de l'hôpital se trouveront :

  • Le service social des malades de l’hôpital Femme Mère Enfant
  • Une Souris Verte (accompagnement des enfants en situation de handicap et accompagnement de leur famille)
  • Les Fenottes (Service de répit et de soutien pour les aidants familiaux)
  • Petit Cœur de Beurre (amélioration de la qualité de vie du patient, soutien à leur famille)

📅 6 octobre

📍 Hôpital Edouard Herriot | Maison des professionnels | Plan & informations pratiques

  • Stands et animations autour du thème des aidants (service social, associations, exposition) autour d’un café
  • 11h-13h : Diffusion d’un film de métropole aidante et d’une table ronde théâtrale pour et avec les aidants
  • 13h-15h30 : Table ronde pluridisciplinaire autour des dispositifs mis en place en faveur des aidants :

📍 Hôtel de la métropole de Lyon | Le stand des HCL | 20 rue du Lac, 69003 Lyon

Les HCL seront également présents le 6 octobre 2023, aux côtés des 150 acteurs du collectif métropole aidante.

🕐 Stand HCL pour présenter les actions et les services proposés | 09h30-18h

09h30-18h

  • Programme « bien sur ses jambes » : A l’hôpital Lyon Sud, un parcours de santé adapté aux personnes de plus de 70 ans pour prévenir la perte de mobilité, Aymeric Courtay, éducateur sportif, activité physique adaptée.
  • Projet Entour’âges : lieu d’accueil multi usages à destination des proches aidants des patients, Anne Rigault, aidante partenaire
  • Accompagnement des proches aidants de personnes âgées au sein de l’Offre de Soins Ambulatoire Gériatrique (OSAGE), Francesca Moussalem, infirmière, équipe mobile de gériatrie
  • Unité de Coordination en Onco-Gériatrie (UCOGIR), Marion Poulet Carel, chargée de mission UCOGIR
  • Programme ICOPE,  programme de prévention pour évaluer et maintenir les capacités des personnes âgées de 60 ans et plus : atelier pratique, docteur Thomas Gilbert, gériatre au groupement hospitalier sud, médecin coordinateur de l’expérimentation ICOPE et Clément Leroux,  référent numérique du programme ICOPE.

09h30-13h

  • Programme « BREF Addictions », équipe du service SUAL (Service Universitaire d’Addictologie de Lyon), Hôpital Edouard Herriot : Professeur Benjamin Rolland, Ouafa Zégnani (cadre de santé), Manon Gaillard (psychologue) et Shirkouh Ghaderpour (infirmier)
  • Information orientation accompagnement des aidants
  • Accueil et soutien des parents des enfants hospitalisés au pavillon I Brûlés : présentation du café des parents animés par Cléa Jury, assistante sociale et Anne Jeantin, éducatrice de jeunes enfants.

13h-18h

  • Accueil et soutien des parents d’enfants hospitalisés à l’hôpital Femme Mère Enfant, Isabelle Turaud, assistante sociale

🕐Temps fort de la métropole aidante | 11h-13h

  • 11h-11h30 : Diffusion du film de métropole aidante
  • 11h30-13h : Table ronde théâtrale pour et avec les aidants

✔️ Pour participer, vous pouvez vous inscrire via le lien suivant : https://www.toodego.com/journee-nationale-aidants-2023/. Ce temps fort sera également retransmis via le site internet métropole aidante.

    📅 10 octobre

    📍 Hôpital Lyon Sud | Plan & informations pratiques

    • 10h30 à 12h00 : Atelier « du Pep’s en cuisine », cuisine 3C, avec 8 participants à destination des aidants animé par 1 patiente partenaire et 1 aidante partenaire (PEPS HCL), une diététicienne HCL coordonné par le Centre de Coordination en Cancérologie - 3C Sud. Inscription obligatoire : https://framadate.org/gl7m45ZOwh3yoCuF
    • 12h00 à 13h30 : Stand tenu par le service social du travail en collaboration avec le service social des usagers au niveau du hall du self à destination des professionnels HCL.
    • 14h00 à 16h30 : Stands animés par le service social des patients, le service social du travail et des associations ou partenaires locaux, à destination de tout aidant :
      • Pavillon médical (Bâtiment 1A) : entrée principale en extérieur sur l’esplanade ou dans le couloir conduisant au relais H selon les conditions météorologiques,
      • Pavillon Marcel Bérard (Bâtiments 1G/1F) : esplanade extérieure ou dans le hall d’entrée selon les conditions météorologiques.
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    Blocs libres

    Voir tout le programme : https://www.metropole-aidante.fr

    Septembre turquoise : mois de sensibilisation à la lutte contre les cancers gynécologiques

    A l'occasion du mois de sensibilisation aux cancers gynécologiques, les HCL s'engagent les 25 et 26 septembre pour vous informer sur ces cancers, le dépistage, les symptômes et les traitements.
    Septembre turquoise

    Les cancers gynécologiques regroupent le cancer de l'endomètre, le cancer du col de l'utérus et le cancer de l’ovaire, c'est-à-dire les cancers qui touchent l’appareil reproducteur de la femme. D'autres types de cancers sont plus rares comme le cancer du vagin, le cancer de la vulve ou encore le cancer des trompes.

    Avec plus de 8 500 femmes touchées par un cancer gynécologique chaque année en France 1, Septembre Turquoise est l'opportunité d'encourager toutes les femmes à approfondir leur connaissance sur les cancers gynécologiques, y compris leur détection précoce, les signes à surveiller, et les traitements possibles.

    Rappeler l'importance de la surveillance régulière et du dépistage précoce

    Parfois encore tabous ou méconnus, les principaux cancers gynécologiques peuvent être soignés à condition d'être détectés de manière précoce.

    Le cancer de l'endomètre est le cancer gynécologique le plus fréquent en France. Il est souvent diagnostiqué après des saignements vaginaux inexpliqués en dehors des périodes de règles ou après la ménopause.

    L'infection persistante par le papillomavirus ou HPV (human papillomavirus) est la cause principale de cancer du col de l'utérus. Un dépistage régulier est recommandé (tous les 3 à 5 ans) lors des consultations chez son gynécologique.

    En ce qui concerne le cancer de l'ovaire, il est la plupart du temps diagnostiqué à un stade avancé, ce qui signifie que d'autres organes à proximité ou éloignés de l'ovaire malade peuvent être également atteints. 

    « Ceci s’explique par le fait que les ovaires sont peu sensibles au premier stade de la maladie, la patiente ne ressent habituellement pas de symptôme, notamment pas de douleurs, liée à la tumeur. Au fur-et-à mesure de son évolution, cette dernière va gagner les structures avoisinantes comme le péritoine, provoquant cette fois-ci des symptômes. » explique le Pr Benoit You, chef de service adjoint du service d’oncologie médicale de l'hôpital Lyon Sud.2

    Il est donc essentiel d'avoir un suivi régulier chez son gynécologue.

    Soutenir les femmes atteintes par un cancer gynécologique et vous informer

    Contribuer à la fresque participative géante

    Une fresque interactive appelée La Fresque des Géantes sera exposée dans certains de nos établissements. Elle est destinée à informer le grand public et lui permettre d'y laisser des messages de soutien à l’attention des patientes. Des professionnels des HCL et des soins oncologiques de support, qui interviennent auprès de nos patients grâce aux subventions du Comité du Rhône de la Ligue Contre le Cancer, seront présents à proximité pour répondre à vos questions. 

    📅 Lundi 25 septembre 2023

    📍 Hôpital de la Croix-Rousse | Hall du Bâtiment R | Plan & informations pratiques 

    📅 Mardi 26 septembre 2023 

    📍 Hôpital Lyon Sud | Hall du Pavillon médical,  Bâtiment 1D | Plan & informations pratiques

    📍 Hôpital Femme Mère Enfant | Hall | Plan & informations pratiques

    Participer à des ateliers thématiques à destination des patientes

    Des ateliers thématiques à destination des patientes HCL uniquement sont organisés à l'hôpital de la Croix-Rousse, à l'hôpital Lyon Sud et à l'hôpital Femme Mère Enfant. Ces ateliers en petits groupes (8 à 10 personnes) ont pour objectif de permettre aux patientes d’échanger via des tables rondes avec des professionnels sur des sujets spécifiques liés à leur quotidien (alimentation, activité physique, intimité, …). N'hésitez pas à en parler auprès des professionnels HCL qui vous prennent en charge.

    Ce programme d'animation est mis en place avec le soutien du laboratoire GSK.


    1https://www.e-cancer.fr/Presse/Dossiers-et-communiques-de-presse/Panorama-des-cancers-en-France-l-Institut-national-du-cancer-publie-l-edition-2023-rassemblant-les-donnees-les-plus-recentes

    2 Septembre turquoise : un mois de sensibilisation aux cancers gynécologiques - Pr Benoit You - Le Progrès

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    Blocs libres

    Centre intégré de recherche, de soins et d’enseignement, le CHU de Lyon prend en charge les patients atteints de tous types de cancers, à tous âges de la vie, et est expert du traitement des tumeurs rares et complexes.

    Septembre turquoise

    Un exoscope utilisé pour la première fois en France en neurochirurgie pédiatrique

    En fonction depuis mars dernier au sein du bloc opératoire de neurochirurgie pédiatrique de l’hôpital Femme Mère Enfant, l'exoscope permet d’améliorer la précision de la résection des lésions offrant ainsi les meilleures chances aux enfants atteints de tumeurs ou malformations.
    Bloc opératoire de neurochirurgie pédiatrique de l’hôpital Femme Mère Enfant

    Avec leur tenue stérile bleue et leurs lunettes noires, ils ont comme un air de "blouses brothers". Depuis l’arrivée d’un exoscope, en mars, à l’hôpital Femme Mère Enfant, les agents officiant au bloc opératoire pour les interventions en neurochirurgie pédiatrique ont dû légèrement modifier leur tenue de bloc.
    A leur traditionnelle blouse, s’est ajouté un accessoire désormais indispensable : des lunettes noires pour voir en 3D, comme au cinéma. C’est l’une des particularités de l’exoscope, qui diffuse en direct des images en trois dimensions de l’opération en cours.

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    Au bloc opératoire, l'équipe de neurochirurgie pédiatrique peut désormais suivre l'opération en réalité augmentée grâce à plusieurs écrans et le port de lunettes noires. © Photo BFM Lyon

     

    Super microscope, utilisé pour la microchirurgie non-profonde, cet appareil dernier cri rassemble en un seul dispositif les avantages de différentes technologies utilisées au bloc opératoire telles que l'exoscopie, la microscopie ou les robots chirurgicaux. Avec une caméra digitale installée au bout d’un bras robotisé, il permet de contrôler les mouvements, la position et l'angle de vision. Il diffuse également de la lumière. Les images, elles, sont instantanément projetées, en 3D donc, sur des écrans visibles par tous.

    Une plus-value pour les soignants comme pour les patients

    « L’exoscope est un outil de microchirurgie qui augmente la qualité de vision au cours d’une intervention, non-seulement pour le chirurgien, mais aussi pour l’ensemble de l’équipe. Pour la première fois, tous les agents présents au bloc, assistants, IBODE, anesthésistes, ainsi que, régulièrement, des internes ou étudiants, peuvent visualiser exactement, avec les bons reliefs, ce que voit le chirurgien opérateur. Il y a donc une plus-value à la fois pédagogique, pour la formation des futurs chirurgiens, et en termes de réactivité, puisque les agents du bloc, en sachant précisément où en est l'opération, peuvent mieux en anticiper les différentes étapes », loue le Pr Federico DI ROCCO.

    Le service de neurochirurgie pédiatrique qu’il dirige est le premier service pédiatrique, en France, à bénéficier d’un exoscope. La machine, baptisée Aesculap AEOS, conçue par la société allemande B. Braun, a été en grande partie financée grâce au soutien de la Fondation HCL. Son appel aux dons a permis de collecter les trois-quarts du montant total de l’exoscope, dont le coût s’élève à plus de 300 000 €. Si les donateurs (Groupama et la Fondation Groupama, le Groupe Apicil, la Maison Hermès, la Fondation Solidarités by Crédit Agricole Centre-est et l’association Les Etoiles Filantes, notamment) se sont montrés généreux, c’est parce qu’au-delà du bénéfice pour les soignants, cet outil haut de gamme apporte surtout un réel bénéfice aux patients.

    A terme, d’autres services pourraient en bénéficier, y compris pour des patients adultes

    « Touchant au cerveau, au rachis ou à la moelle épinière, le traitement neurochirurgical est complexe et met en jeu la survie, et surtout la survie sans séquelles de l’enfant. Il vise à éliminer une tumeur cancéreuse ou à corriger une déformation ou malformation. La difficulté, lorsqu’il faut réaliser l’exérèse de la tumeur ou l’ablation de la malformation, c’est la préservation du tissu sain autour. Sur la zone concernée, parfois minuscule, l’exoscope permet d’élargir le champ de vision, de mieux appréhender la profondeur, grâce à la 3D, ainsi que de garder en mémoire la position sur laquelle travaille le chirurgien. Il améliore donc la précision et la sûreté du geste, préservant toutes les possibilités de bon développement psychomoteur de l’enfant », reprend le Pr DI ROCCO.

    Par la main du neurochirurgien, une trentaine de chirurgies non-profondes du cerveau, du rachis et de la moelle épinière ont déjà été, depuis mars, réalisées sous exoscope, dont l’utilisation, dixit le Pr DI ROCCO, « est désormais routinière » par le service de neurochirurgie pédiatrique de l’hôpital Femme Mère Enfant. Prenant en charge des patients de tout âge, de 0 à 18 ans, celui-ci envisage, à court terme, une centaine d’opérations annuelles avec l’appareil robotisé. A moyen terme, d’autres services pourraient en bénéficier, y compris chez l’adulte, pour de la chirurgie uro-viscérale ou orthopédique, notamment. L’utilisation de l’imagerie devrait également se développer, avec l’intégration d’autres images aux écrans (IRM pré-opératoire, images anatomiques en réalité augmentée, etc.).

    « Nous sommes ravis que le premier système Aesculap AEOS sur le sol français soit installé aux Hospices Civils de Lyon, établissement de très haut niveau d’expertise médicale. C’est aussi le premier système dédié à la pédiatrie en Europe. En tant que Groupe européen d’envergure mondial, véritable multi-spécialiste des technologies de santé, nous nous engageons au quotidien auprès de notre client et partenaire les HCL pour répondre à ses besoins en termes d’innovation. Accélérer le développement et l’attractivité de nos clients est un des engagements fondamentaux de notre promesse client. Le système Aesuclap AEOS utilisé par les équipes médicales des HCL permet une prise en charge de plus grande qualité des patients de la région lyonnaise, et ce dès maintenant ! », Christelle GARIER-REBOUL, Présidente de B. Braun France

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    Blocs libres

    Grâce au soutien de la Fondation HCL et de ses mécènes, l’établissement lyonnais est le premier en France à se doter, au niveau pédiatrique, de cet appareil haut de gamme.

    Opérer les tumeurs cérébrales pédiatriques avec précision - Fondation HCL

    Bloc opératoire de neurochirurgie pédiatrique de l’hôpital Femme Mère Enfant

    Pancréatectomie

    Pancréatectomie

    Qu’est-ce que le pancréas ?

    Le pancréas est une glande à la fois endocrine et exocrine, c’est-à-dire qui sécrète des hormones (dont l’insuline qui rentre dans la régulation du taux de sucre) et des enzymes pancréatiques qui participent à la digestion.
    Il est intimement attaché au duodénum (la première partie de l’intestin) et est traversé par la voie biliaire principal qui permet de drainer la bile produite par le foie dans l’intestin.

    Dans quels cas doit-on l’enlever (en partie le plus souvent) ?

    La présence d’une tumeur, maligne ou bénigne, peut nécessiter d’enlever une partie (cas le plus fréquent) ou la totalité du pancréas.

    Quelles types d’interventions peuvent être réalisées ?

    Les interventions réalisées sont soit une énucléation (ablation de la tumeur seule), soit une duodeno pancréatectomie céphalique (on enlève la partie du pancréas qui est intimement lié au duodénum, à droite , c’est la « tête » du pancréas), soit une pancréactomie gauche avec le plus souvent ablation de la rate dans le même temps  (car elle est est très proche du pancréas.) De façon moins fréquente, on peut enlever tout le pancréas.

    Ces interventions sont le plus souvent réalisées par laparotomie, c’est-à-dire par une grande incision.

    Quelles sont les risques de ces interventions ?

    Le pancréas est une glande fragile qui secrète des enzymes ; après avoir été sectionné, il peut exister une fuite de liquide pancréatique : il s’agit d’une fistule pancréatique. Pour permettre son bon écoulement et diminuer le risque de formation d’abcès, des drainages sont mis en place après l’intervention. De nombreux vaisseaux sont exposés pendant l’intervention, d’où un risque d’hémorragie pendant ou après celle-ci avec parfois nécessité de transfusion, de traitement radiologique ou plus rarement de reintervention chirurgicale.

    Par ailleurs la reprise de l’alimentation peut parfois être difficile du fait d’une paralysie au moins temporaire de l’estomac.

    La chirurgie pancréatique est une chirurgie « lourde » et comporte des risques moins spécifiques notamment la pneumopathie et les phlébites. La mobilisation précoce, les exercices respiratoires et la reprise précoce de la marche diminuent considérablement ces risques.

    Quels sont les conséquences d’une ablation partielle ou totale du pancréas ?

    L’ablation de tout le pancréas (rare) a pour conséquence :
    -l’absence de sécrétion d’enzyme pancréatique, ce qui entraine un défaut d’absorption des aliments ; cela se corrige avec la prise d’enzymes pancréatiques en gélules au moment des repas
    -un diabète par absence de sécrétion d’insuline, nécessitant un traitement spécifique par insuline.
    Après une ablation partielle du pancréas, on peut observer les mêmes conséquences mais de façon inconstante et d’une moindre intensité

    Parties du corps
    Catégorie
    Résumé
    La pancréatectomie est l'ablation chirurgicale du pancréas, le plus souvent réalisée pour retirer une tumeur cancéreuse.
    Service Promotion, Prévention, santé Populationnelle (3P)
    SIEGE ADMINISTRATIF

    Le service 3P « Promotion, Prévention, Santé Populationnelle » a pour but d'agir en prévention et promotion de la santé au bénéfice des patients et usagers et plus largement des citoyens du grand Lyon, mais aussi des professionnels hospitaliers ainsi que d'adapter les parcours de santé aux personnes ayant des besoins spécifiques (handicap, précarité, périnatalité et toute petite enfance etc.).<

    Prise en charge des patients traumatisés graves

    Prise en charge des patients traumatisés graves

    Qu’est-ce que « le déchocage » ?

    Il s’agit du cœur névralgique du Trauma Center. C’est une salle d’accueil dans laquelle est effectuée la première prise en charge hospitalière après un traumatisme violent (accident de la route, accident de travaux, tentative de suicide …). Les patients y sont amenés par le SAMU et/ou les pompiers après une tentative de stabilisation de leur état sur place afin d’être transportables. Il est constitué de plusieurs postes équipés d’un brancard, d’un respirateur ainsi que de quoi monitorer les paramètres vitaux des patients.

    Une fois les équipes de secours arrivées au déchocage, le relais est pris par l’équipe dédiée multidisciplinaires médico-chirurgicale.

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    Déchocage Crédit photo : O.Vassal.
    Accueil d’un blessé dans la salle de déchocage de l’Hôpital Lyon Sud. L’équipe du SAMU et des sapeurs-pompiers transmettent les informations sur la situation du malade à l’équipe médico-chirurgicale du déchocage (habillés en bleu). Crédit photo : O.Vassal.

    Est-ce que tous les patients traumatisés viennent au déchocage ?

    Les équipes de secours contactent le Médecin Réanimateur de garde au déchocage afin de statuer de la nécessité de prise en charge via ce service ou au service des urgences de l’hôpital. Une discussion et des conseils sur la prise en charge en dehors de l’hôpital sont délivrés à l’équipe de secours sur place auprès du patient.

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    Prise de l’appel du SAMU par le Médecin et déclenchement de la liste alerte par l’infirmière. Crédit photo : M.A Huot
    Prise de l’appel du SAMU par le Médecin et déclenchement de la liste alerte par l’infirmière. Crédit photo : M.A Huot

     

    Il y a trois grades, A/B/C, en fonction de la gravité du patient (A étant le plus grave) :

    • Grade C : Patient stable mais cinétique particulière avec nécessité de scanner très rapidement (les enfants ≦ 3 ans sont systématiquement requalifiés en grade B).
    • Grade B : Patient instable à la prise en charge en dehors de l’hôpital ayant été stabilisé par les premiers secours ou présentant des lésions anatomiques d’une gravité particulière (traumatisme pénétrant, lésion vasculaire, amputation, …).
    • Grade A : Détresse vitale extrêmement instable malgré les premiers secours ou coma traumatique.

    Ces états de gravité sont protocolés afin de préparer l’arrivée du patient à l’hôpital et d’anticiper ses besoins pour une prise en charge optimale.

    Le Trauma Center de Lyon est un trauma center de niveau 1 capable de prendre en charge 24h/24 l’ensemble des patients admis quel que soit leur grade d’urgence et leurs lésions.

    Qui prend en charge le patient ?

    L’équipe du déchocage est composée d’un médecin anesthésiste-réanimateur, d’au moins un interne, ainsi que d’un infirmier (IDE), d’un aide-soignant (ASD) et d’un agent de service hospitalier (ASH).

    Dès l’appel des services de secours, l’ensemble des spécialistes qui interviendront dans la prise en charge du patient sont alertés pour garantir une prise en charge maximale rapide : personnel du bloc opératoire, du scanner et de la radiologie, chirurgiens orthopédiques, chirurgiens viscéraux, personnel du laboratoire.

    Comment se déroule la prise en charge d’un patient ?

    Tout doit être parfaitement coordonné afin de garantir la prise en charge la plus rapide possible, d’identifier et de traiter les lésions mettant en jeu le pronostic vital immédiat. Chaque intervenant a une fiche de poste avec des actions définies à suivre.

    • Le Stop Relève : Il s’agit d’un temps court de transmission entre l’équipe médicale de secours ayant pris en charge le patient et l’équipe hospitalière du déchocage.
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    la stop relève
    Le médecin du SAMU (en jaune) transmet les informations qu’il a pu recueillir à l’équipe du déchocage (en bleu) pendant que le blessé est équipé du matériel de surveillance (monitoring cardiaque). Crédit photo : O.Vassal

     

    • Accueil, installation rapide : Le patient est rapidement installé sur le brancard du déchocage. L’infirmière l’accueille, contrôle son taux d’hémoglobine avec un test rapide et installe le matériel de surveillance pour une première évaluation de la sévérité. L’aide-soignant aide à l’installation et notamment au déshabillage du patient. En effet, lors de la prise en charge dans le doute sur des lésions instables pouvant s’aggraver à la mobilisation, tous les vêtements du patient sont découpés. Les effets personnels sont répertoriés, tracés et conservés afin de garantir au patient leur sécurité. Les biens de valeur seront mis dans un coffre-fort.

    • Bilan initial des lésions : L’équipe du déchocage procède aux premiers examens, prise de sang et échographie afin de faire le bilan de la situation. Des radiographies au lit du patient peuvent être nécessaires.

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    Afin de rechercher une lésion grave, l’équipe médicale a prescrit des radiographies du thorax et du bassin. Celle-ci sont réalisées en urgence, au lit même du patient, à l’aide d’un appareil mobile. Crédit photo : O.Vassal

     

    • Gestes de stabilisation immédiate : En fonction de cette première évaluation l’équipe procède à la perfusion de médicaments urgents (pour corriger les anomalies de coagulation, les fonctions vitales, le risque infectieux …), au drainage d’épanchements et à la pose de cathéters.

    • Dès que possible et si la stabilité le permet, le patient est conduit au scanner (situé à proximité de la salle de déchocage) afin de préciser toutes les lésions.

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    La recherche des lésions du blessé est complétée par un scanner corps entier, ici à l’hôpital E. Herriot. Crédit photo : C.Stroffek

    Où est orienté le patient après le déchocage ?

    Bien que la prise en charge au déchocage soit rapide, il faut attendre le résultat des imageries, des bilans sanguins et avis spécialisés pour définir précisément tous les besoins de la prise en charge et avant tout transfert pour une hospitalisation éventuelle. La prise en charge du patient peut également nécessiter une prise en charge au bloc opératoire. Le patient sera ensuite transféré dans le service de soins critiques ou d’hospitalisation avec ses affaires personnelles.

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    Le bloc opératoire est à proximité directe des salles de déchocage. Ici lors d’un exercice multiples victimes à l’hôpital E.Herriot, un blessé est conduit en urgence au bloc opératoire. Crédit photo : M.A Huot

    Et les proches dans tout ça ?

    A leur arrivée à l’hôpital les proches seront dirigés vers une salle d’attente. L’équipe soignante préviendra le médecin de leur présence. Il viendra les informer de l’état de santé du patient dès que possible lorsque les premiers soins lui auront été prodigués.  Tout sera mis en œuvre pour qu’ils puissent voir leur proche dès que possible.

    Discipline
    Services HCL

    Hôpital Edouard Herriot | Hôpital Lyon Sud | Hôpital Femme Mère Enfant
    - Centre Régional d’Expertise et de Prise en Charge des Traumatisés Graves en Auvergne-Rhône-Alpes

    Résumé
    À la suite d'un accident, une personne peut être victime d'un traumatisme grave qui peut provoquer des lésions multiples pouvant engager son pronostic vital ou fonctionnel. Le patient est alors pris en charge dans un trauma center.
    Service de chirurgie orthopédique et traumatologie
    Hôpital Lyon Sud

    Le service de chirurgie orthopédique et traumatologie de l'hôpital Lyon Sud traite les pathologies de l'appareil locomoteur des membres inférieurs (hanche, genou, cheville, pied) et supérieurs (épaule, coude, poignet et main).

    Service d'Anesthésie-réanimation-médecine intensive GHS
    Hôpital Lyon Sud

    Le service d’anesthésie-réanimation de l'hôpital Lyon Sud participe au service public de soins en hospitalisation programmée, en ambulatoire (le patient est hospitalisé le matin et sort le soir même après sa chirurgie), en urgence.