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Service de néphrologie - hta - dialyse
Hôpital Edouard Herriot

Le service de néphrologie de l'hôpital Edouard Herriot prend en charge l'ensemble des maladies rénales, du dépistage à leur prise en charge spécifique.

Service de néonatologie et de réanimation néonatale
Hôpital de la Croix-Rousse

Le service de néonatologie de l’hôpital de la Croix-Rousse s’est spécialisé dans la prise en charge des enfants extrêmement prématurés (< 1000 g) et a développé le traitement par hypothermie thérapeutique chez les enfants à terme présentant une anoxo-ischémie périnatale sévère.

Service de néonatologie et de réanimation néonatale
Hôpital Femme Mère Enfant

Le service de néonatologie et de réanimation néonatale de l'HFME prend en charge des nouveau-nés qu'ils soient à terme ou prématurés, et ce dans le cadre du réseau Aurore qui regroupe un ensemble de maternités publiques et privées de la Région Auvergne Rhône-Alpes.

Service de médecine physique et de réadaptation
Hôpital Renée Sabran (région PACA)

Le service de médecine physique et réadaptation prend en charge des patients atteints d'affections neurologiques ou du système locomoteur. Pour leur rééducation initiale mais aussi pour leur suivi au long cours en cas d'affections chroniques.

Service de médecine légale
Hôpital Edouard Herriot

Le service de médecine légale comprend l’institut de médecine légale (IML) et deux unités de médecine légale du vivant : les unités médico-judiciaires (UMJ) majeurs et mineurs.

Service de Médecine interne
Hôpital de la Croix-Rousse

Le service de médecine interne de l’hôpital de la Croix-Rousse prend en charge les maladies systémiques (maladies auto-immunes ou inflammatoires touchant plusieurs organes) et les patients souffrant de symptômes inexpliqués. 

Service de médecine interne
Hôpital Edouard Herriot

Le service de médecine interne de l'hôpital Edouard Herriot prend en charge les patients atteints de pathologies auto-immunes systémiques, de maladies vasculaires artérielles ou veineuses, fréquentes ou rares.

Service de médecine du vieillissement
Hôpital Edouard Herriot

Le service de médecine du vieillissement de l'hôpital Edouard Herriot est dédié à la prise en charge des affections aiguës du sujet âgé, en lien notamment avec la médecine de ville et les services d'urgences.

Service de médecine et de la reproduction
Hôpital Femme Mère Enfant

Le service de médecine de la reproduction des HCL est un des services français les plus importants dans l’accompagnement des couples rencontrant des difficultés à avoir un enfant. L’équipe médicale et soignante sera heureuse de vous accueillir au sein du service, où les maitres mots sont compétence, disponibilité et dévouement.

Service des maladies infectieuses et tropicales du GHN
Hôpital de la Croix-Rousse

Le service des maladies infectieuses et tropicales est spécialisé dans le diagnostic et la prise en charge de toutes les pathologies infectieuses d’origine bactérienne, virale, fongique ou parasitaire, ainsi que les pathologies liées aux voyages (prévention et pathologies du retour).

Des ondes électriques pour traiter les troubles du rythme cardiaque

La fibrillation atriale (FA) est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent dans la population. On estime à plus de 750 000 le nombre de personnes affectées par cette pathologie en France. Aux HCL, la technique d’ablation par électroporation est désormais proposée aux patients, marquant une révolution dans la prise en charge.

Essoufflement, fatigue, palpitations… Les conséquences de la fibrillation atriale altèrent la qualité de vie des patients concernés.

Fibrillation atriale : des conséquences importantes pour le patient

C’est l’un des effets du vieillissement cardiaque, mais aussi de l’évolution de la plupart des maladies du cœur. La fibrillation atriale résulte d’une activation électrique très rapide, désordonnée et chaotique des oreillettes.

Les conséquences ? Une gêne fonctionnelle importante pour le patient, qui souffre d’essoufflement, de fatigue et de palpitations, le tout associé au risque de développer une insuffisance cardiaque ou de faire un accident vasculaire cérébral nécessitant un traitement par des anticoagulants au long cours. Le traitement curatif vise à normaliser le rythme cardiaque et ainsi empêcher l’apparition de caillots de sang.

Lorsque les médicaments anti-arythmiques sont inefficaces, le traitement de référence est la procédure dite « d’ablation » des foyers arythmogènes responsables de la fibrillation atriale. Jusqu’à présent aux HCL, la maladie était traitée par des techniques conventionnelles d’ablation utilisant des énergies thermiques : le chaud de la radiofréquence et le froid de la cryoablation. Une autre technique est désormais possible : la technique d'ablation par électroporation, qui utilise un champ électrique pulsé et non plus une énergie thermique.

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Dans les mains du rythmologue, la sonde diffusant un courant électrique de haute intensité sur les tissus responsables du trouble du rythme cardiaque.

 

« Cela consiste à produire des ondes électriques de haut voltage (2 000 volts, NDLR), en quelques millisecondes, pour ouvrir de façon irréversible des pores à l'échelle nanométrique dans les membranes des cellules cardiaques ciblées, ce qui entraîne leur destruction », explique le Dr Samir Fareh, rythmologue à l’hôpital de la Croix-Rousse.

Un nouveau paradigme

L’approche est réalisée dans l’oreillette gauche en utilisant un système de sonde manipulable délivrant l’énergie via un cathétérisme veineux fémoral. Cette nouvelle procédure d’ablation s’attaque spécifiquement aux tissus cardiaques dysfonctionnels, de manière pérenne et efficiente, sans affecter les tissus environnants, notamment l’œsophage, le nerf phrénique, le nerf vagale, et tout en respectant l’intégrité de la veine pulmonaire.
Depuis février 2023, la technique est proposée aux patients du service de cardiologie de l’hôpital de la Croix-Rousse. En moyenne, ce sont environ une douzaine de patients qui sont opérés chaque mois.
D’après le Dr Samir Fareh, les résultats de l’électroporation publiés (1) et le retour d’expérience issu de la pratique quotidienne confirment une efficacité au moins équivalente à celle des traitements conventionnels utilisant les énergies thermiques, avec des effets secondaires moindres.

« Il n'y a aucun dommage pour les tissus collatéraux non cardiaques, alors qu'avec les techniques actuelles il existe un risque, rare mais grave, de complications touchant les tissus voisins, principalement l'œsophage et le nerf phrénique. Nous ne constatons pas d’effet de sténose sur les veines pulmonaires. L’intervention est simplifiée et plus courte, moins de 40 minutes contre près d’une heure trente avec les autres techniques », soutient-il.

Et de conclure : « Pour le rythmologue, la technique est moins fatigante et plus sereine et, pour le patient, la prise en charge et la récupération sont plus rapides. »

La prise en charge des pathologies cardiaques aux HCL

Les HCL proposent une prise en charge pour tous, de l ensemble des pathologies cardiaques médicales et chirurgicales, à partir des techniques les plus éprouvées comme les plus innovantes, au sein de trois hôpitaux :


(1) Maan A, Koruth J. Pulsed Field Ablation: a New Paradigm for Catheter Ablation of Arrhythmias.
Curr Cardiol Rep. 2022 Feb;24(2):103-108. doi: 10.1007/s11886-021-01630-z. Epub 2022 Mar 2. PMID: 35235146. 

Catégorie
Blocs libres

Durant la Semaine du cœur, 2 rendez-vous à ne pas manquer aux HCL avec des ateliers sans rendez-vous et des dépistages offerts pour vous informer sur les facteurs de risques cardio-vasculaires !

Opérer les tumeurs cérébrales pédiatriques avec précision

Opérer les tumeurs cérébrales pédiatriques avec précision

« Mieux voir veut dire mieux distinguer le tissu sain du tissu pathologique » explique le Pr Federico DI ROCCO, chef du service de neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital Femme Mère Enfant.

« Mieux respecter le tissu normal ça veut dire : une meilleure récupération, moins de séquelles, moins de risques de léser les tissus qu'il faut préserver. En neurochirurgie c'est quelque chose qui est indispensable pour la qualité de vie du patient » poursuit-il.

Un autre avantage important est l'accès à l'imagerie. Elle est désormais partagée grâce à plusieurs écrans qui permettent à l'ensemble de l'équipe de suivre l'opération en réalité augmentée avec tout le relief nécessaire.

« Cela nous permet d'adapter la taille de nos instruments, d'être plus rapide, plus efficient dans nos gestes et aussi d'anticiper tout ce qu'il peut se passer pendant l'intervention » témoigne Fanny Gabrysch, infirmière de bloc opératoire.
La dimension de la formation est également très intéressante car l'outil permet aux étudiants de mieux comprendre l'opération et de se l'approprier.

Le service de neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital Femme Mère Enfant est le 1er en France à se doter de cet instrument.
Cette acquisition a été rendue possible grâce aux donateurs de la Fondation HCL

Fresque : il était une fois le lactarium

Fresque : il était une fois le lactarium

L'unique lactarium de la région Auvergne-Rhône-Alpes se situe à l'hôpital de la Croix-Rousse. Cette structure alimentée par des dons bénévoles permet de stocker du lait pour un usage interne ou externe et ainsi de sauver des centaines de bébés prématurés.

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2023, le lactarium LARA a ouvert ses portes au grand public afin de faire découvrir son activité.

Cette fresque permet de retracer l'histoire du lactarium.

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Axe de recherche pédiatrie

Axe de recherche pédiatrie

Sections

La recherche en pédiatrie

La conjonction de l’activité de pédiatrie primaire, secondaire et tertiaire au sein de l’Hôpital Femme Mère Enfant (HFME), seul hôpital pédiatrique pour toute la métropole, positionne l’HFME à la taille des plus gros hôpitaux pédiatriques européens, avec ses 308 lits de pédiatrie (125 lits de médecine, 72 lits de chirurgie, 35 lits de réanimation et soins continus, 76 places d’hôpital de jour – ACHA- dialyse, avec 37 869 séjours, 82 276 passages aux urgences et 139 911 consultations en 2019) et ses 44 lits de néonatologie (714 séjours en 2019). L’activité de recherche quant à elle s’exerce principalement au sein des services pédiatriques de l’HFME et aussi au sein des services de néonatologie de l’hôpital de la Croix Rousse et de Lyon Sud, et de l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatriques (IHOPe), service partagé avec le Centre Léon Bérard et localisé au sein de cet établissement, en lien direct avec les EPST.

Afin de lutter contre les pathologies pédiatriques, les investigateurs de l’Axe de Recherche Pédiatrie déploient des programmes de recherche translationnelle et clinique ayant pour but d’améliorer la prise en charge et la qualité de vie des patients.

Cette recherche bénéficie de l’appui en termes de méthodologie, de coordination et d’investigation d’un centre d’investigation clinique pédiatrique (CIC) qui assure aussi la coordination du Réseau d’Investigations Pédiatriques des Produits de Santé (RIPPS).

Maladies rares

Une expertise reconnue à travers la labellisation en centres de référence (N=14) et de compétence (N=19), au sein des filières maladies rares nationales (N=23) et internationales avec les ERN (N=7).

La densité des CRMR sur le site de l’hôpital pédiatrique traduit l’expertise des équipes des HCL et a permis le développement et le financement de projets de recherche ambitieux dans de nombreux domaines dont certains ont conduit à des modifications importantes de prise en charge des patients.

Cette dynamique autour des centres maladies rares a permis la structuration de bases de données et la mise en réseau, à la fois nationale et internationale, comme c’est le cas de l’activité de recherche de l’équipe d’épileptologie pédiatrique et de neurologie fonctionnelle qui est aujourd’hui réalisée en lien avec le réseau de référence européen pour les épilepsies rares et complexes ERN EpiCARE qui regroupe 43 centres de référence en Europe et qui est coordonné par le Pr ARZIMANOGLOU. Au-delà de la consolidation de cette dynamique et des expertises, des opportunités de développement de la recherche paramédicale dans les maladies rares s’appuient sur la mise en place des programmes de pair-aidance, de transition et d’éducation thérapeutique.

Infectiologie-immunologie pédiatrique

Le service de réanimation néonatale de l’HFME du Dr Franck PLAISANT s’est engagé depuis plusieurs années dans la recherche sur les infections nosocomiales, en développant diverses collaborations, notamment avec le Centre National de Référence des Staphylocoques et le Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI, unité INSERM U1111). Des projets de recherche et d’évaluation des pratiques cliniques sont menés afin d’améliorer la lutte contre ces infections, en mettant l’accent sur la meilleure décolonisation de l’environnement des nouveau-nés hospitalisés et la lutte contre les réservoirs de pathogènes au sein des services. Pour exemple, des travaux ont permis l’identification d’une souche particulière de staphylocoque (S. capitis NRCSA) dont l’épidémiologie témoigne de la capacité de diffusion internationale de pathogènes parfaitement adaptés aux contraintes des milieux hospitaliers (pression de sélection, résistance aux antiseptiques).

Au sein du service d’urgences et de réanimation pédiatriques du Pr Etienne JAVOUHEY, son équipe de réanimation pédiatrique a développé une expertise dans le sepsis et a montré que chez l’enfant (comme chez l’adulte) cette immunodéficience induite s’associait à un risque accru d’infections acquises secondaires et à une mortalité plus importante (études Pediris et Trauma/Cape-Town). L’équipe poursuit le développement de ces recherches dans ce domaine afin de comprendre les mécanismes conduisant à cette immuno-paralysie chez l’enfant en vue de développer des thérapeutiques immuno-modulatrices (étude Pedimod/collaborations avec bioMérieux et la société Beckmann) et évaluer l’effet des immunoglobulines à fortes doses dans le choc toxique de l’enfant (étude PHRC IGHN et Igloo). Pendant l’épidémie à SARS-CoV2, l’équipe a contribué à l’élaboration de recommandations européennes et françaises de prise en charge de la COVID-19 chez l’enfant. Les Prs Etienne JAVOUHEY et Alexandre BELOT contribuent au comité de pilotage national sur « le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique » et leurs travaux ont conduit à décrire l’épidémiologie de cette maladie, d’identifier des biomarqueurs et de comprendre les mécanismes associés, ainsi que de proposer une thérapeutique incluant la corticothérapie.

La rhumatologie pédiatrique assure la prise en charge des maladies inflammatoires systémiques et articulaires rares de l’enfant. Le service de néphro-rhumatologie-dermatologie pédiatriques des Prs Justine BACCHETTA et Alexandre BELOT est labellisé depuis 2017 site constitutif du centre national de référence des rhumatismes inflammatoires et des maladies auto-immunes systémiques de l’enfant RAISE, membre actif de la filière de santé maladie rare (FAI2R) co-coordonnée par le Pr Alexandre BELOT. Le service participe à un grand nombre d’essais cliniques réalisés pour les arthrites juvéniles idiopathiques, comprenant des biomédicaments ciblant des cytokines. Les échantillons issus de patients développant une maladie inflammatoire à début précoce sont étudiés par Whole Exome Sequencing puis à l’aide d’explorations immunologiques fonctionnelles, dans le but de proposer une médecine personnalisée avec immuno-intervention ciblée. Par ailleurs, a été constituée une biobanque nationale de lupus juvénile, parmi les plus importantes d’Europe avec plus de 450 échantillons, et qui est conservée au sein du CRB biotec.

Le service d’hépato-gastro-entérologie pédiatrique du Pr Noël PERETTI, labellisé centre constitutif des maladies rares digestives (MaRDi), avec une file active de plus de 200 patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), évalue le suivi et la prise en charge des MICI de l’enfant et élabore des projets de recherche translationnelle permettant une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques régissant l’inflammation intestinale chronique.

Nutrition et métabolisme pédiatriques

Au sein du centre de référence des maladies rares du calcium et du phosphore localisé dans le service de néphro-rhumatologie-dermatologie pédiatriques dirigé par le Pr Justine BACCHETTA, référencé dans deux filières maladies rares (ORKID et OSCAR en France, ERKNEt en Europe), l’activité de recherche est double, avec un focus particulier sur les pathologies phosphocalciques à porte d’entrée rénale (lithiase, néphrocalcinose) et sur l’atteinte minérale et osseuse induite par la maladie rénale chronique. L’activité de recherche a permis d’obtenir des valeurs de référence chez des adolescents sains pour les principaux biomarqueurs osseux et l’imagerie osseuse (scanner haute résolution), ce qui a permis d’initier des travaux sur les atteintes osseuses des maladies chroniques en lien avec de nombreux autres service de pédiatrie (néphrologie, nutrition, pneumologie, diabétologie notamment). De même, l'activité de recherche du service a participé à l’élaboration de recommandations sur les fragilités osseuses pédiatriques et la supplémentation en vitamine D en pédiatrie générale avec la Haute Autorité de la Santé.

Les principaux axes de recherche développés dans le service d’hépato-gastro-entérologie pédiatrique concernent (i) l’évaluation et la prise en charge de la dénutrition qui ont notamment abouti à une restructuration des soins pour ces patients dénutris avec la création d’une Unité Transversale de Nutrition pédiatrique (UTN), (ii) l’insuffisance intestinale et la nutrition artificielle et (iii) les dyslipidémies. Les hypocholestérolémies génétiques constituent une thématique de recherche importante notamment en lien avec le centre référent des maladies rares de Lyon (MaRDi) et le réseau national sur les hypocholestérolémies génétiques en lien avec le RHU de Nantes CHOPIN (CHOlesterol Personalized Innovation) contribuant au développement de collaborations internationales (Canada, Montréal, Pr LEVY ; USA, NYC, Pr HUSSAIN) ayant abouti à une dizaine de publications.

L’équipe de réanimation pédiatrique du Pr Etienne JAVOUHEY conduit depuis de nombreuses années des recherches sur une évaluation systémique du statut nutritionnel et sur la tolérance du support nutritionnel (PI : F Valla), en lien avec le NutriSIP, groupe francophone de nutrition en soins intensifs pédiatriques et l’ESPNIC (European Society of Pediatric and Neonatal Intensive Care). En collaboration avec l’équipe d’anesthésie pédiatrique du Dr BOUVET, des recherches portent aussi sur l’intérêt de l’échographie gastrique comme marqueur de la tolérance nutritionnelle en réanimation pédiatrique.

Le service de néonatologie et de réanimation néonatale de l’hôpital de la Croix Rousse du Pr Olivier CLARIS conduit des études cliniques évaluant les liens entre la qualité d’une nutrition précoce et la croissance en période néonatale au cours de l’hospitalisation et au-delà, ainsi que l’évolution neuro-développementale de ces enfants. Par ailleurs, l’équipe s’intéresse à l’alimentation entérale, et plus particulièrement à l’apport énergétique des différents laits artificiels proposés ainsi que dans la prévention des troubles de l’oralité avec évaluation de la formation des infirmières à la stimulation de l’oralité sur l’acquisition de l’autonomie alimentaire chez les nouveau-nés d’une unité de réanimation néonatale. L’équipe de néonatologie du Pr PICAUD de l’hôpital de la Croix Rousse, associée au lactarium régional, travaille sur l’optimisation de la composition du lait (maternel, pasteurisé, provenant de dons) dont les travaux ont permis de proposer des préconisations qui font dorénavant partie des dernières recommandations sur le sujet, et du dernier guide Européen concernant les produits issus du corps humain (EDQRM 2019). Concernant la nutrition de l’enfant à terme, l’équipe travaille sur la composition des préparations pour les nourrissons qui ne peuvent pas être allaités par leur mère, notamment sur l’optimisation de l’apport protéique précoce, qui a été associé au risque de survenue d’une obésité ultérieure.

Neuro-développement

L’activité de recherche de l’équipe de neurologie pédiatrique et de l'équipe d'épileptologie pédiatrique du Pr Alexis  ARZIMANOGLOU est réalisée en lien avec le Centre de référence des déficiences intellectuelles rares et en collaboration avec les coordonnateurs du Centre de référence des maladies rares (épilepsies, maladies inflammatoires, NF1) et le Centre de référence National AVC de l’enfant, auxquels contribuent les neuro-pédiatres. Elle inclut par ailleurs les projets de recherche en lien avec le réseau européen épilepsies rares et complexes, ERN EpiCARE, auquel l'équipe d'épileptologie pédiatrique participe.

Dans le cadre du service de neurologie pédiatrique du Pr Vincent DES PORTES DE LA FOSSE, la recherche sur le neurodéveloppement est menée en lien avec le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL) sur 4 axes principaux : (i) psychologie développementale et imagerie cérébrale de l’X fragile et autres syndromes avec déficience intellectuelle liée au chromosome X (DILX) incluant la description clinique de nouveaux syndromes ainsi que l’étude des processus cognitifs et des réseaux neuronaux sous-jacents, (ii) essais thérapeutiques dans les troubles du neurodéveloppement (TND), avec notamment 5 essais thérapeutiques multicentriques dans le Syndrome du X fragile et des études en préparation dans d’autres syndromes, déficit en créatine notamment, (iii) recherche participative en Sciences Humaines et Sociales menée avec les professionnels de l’accompagnement, les patients, leurs parents et les associations, (iv) cohortes longitudinales d’enfants atteints de malformations cérébrales de pronostic incertain (agénésies du corps calleux, malformations du cervelet), en partenariat avec le service de radiologie pédiatrique du Pr L GUIBAUD et les équipes de génétique des Dr Audrey PUTOUX, Pr Damien SANLAVILLE, avec des études sur le devenir cognitif, scolaire et adaptatif jusqu’à l’adolescence.

Au sein du service de psychopathologie du développement de l’enfant et de l’adolescent du Dr Olivier REVOL, l’activité de recherche se fait principalement en lien avec l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod (ISC) et le CRNL sur 4 axes principaux : (i) un axe neurosciences du développement et cognition sociale reposant sur l’étude des troubles de la communication sociale (dysphasie et troubles du spectre autistique), des troubles du comportement et de la régulation des émotions (TDAH & TOP), (ii) un axe neurocognition et psychopathologie basé sur des études sur les « bébés à risque » (grands prématurés) et sur les troubles précoces de la dyade mère-enfant, (iii) un axe neuromodulation cérébrale (tDCS & Neuro feedback) basé sur des études du TDAH et le syndrome de Gilles de la Tourette et (iv) un axe pharmacologique.

Gouvernance de l’Axe de Recherche Pédiatrie

Le comité de pilotage de l’Axe de Recherche pédiatrie est constitué de trois pédiatres universitaires, la Pre Justine BACCHETTA et les Prs Etienne JAVOUHEY et Noël PERETTI, ainsi que du Dr Aurélie PORTEFAIX, référente pédiatrie au CIC et de la Directrice de Programme Recherche pédiatrie, Asmaà FRITAH-LAFONT. L’animation scientifique de la communauté de recherche pédiatrique est basée sur une réunion mensuelle regroupant les investigateurs de l’axe où sont présentées les actualités (appels d’offres nationaux et internationaux, initiatives de structuration de l’axe, partage d’informations scientifiques etc…). Ces réunions qui favorisent les interactions et collaborations entre les acteurs de l’axe ont pour but de faire émerger des projets pour répondre aux appels d’offre nationaux et internationaux afin de contribuer au rayonnement scientifique de l’axe pédiatrie à l’échelle nationale et européenne.

Evolution de l’Axe de Recherche Pédiatrie

L’émergence d’une volonté politique et institutionnelle de mettre l’environnement au cœur des questions de société, l’impact majeur sur la santé de l’enfant des modifications environnementales, et l’existence d’un vivier de jeunes pédiatres/chercheurs intéressés à Lyon par cette question, nous ont amené à travailler à la structuration, depuis plus d’un an maintenant, d’un axe de recherche transversal « Santé de l’enfant & Environnement ». Cette orientation stratégique nouvelle de la recherche en Pédiatrie s’inscrit dans les priorités stratégiques de notre établissement et a pour objectif de fédérer la communauté pédiatrique des HCL (médecins et paramédicaux) et aussi pédiatres de ville et médecins généralistes, associations de patients, acteurs du territoire (institutionnels et industriels) avec lesquels nous pouvons envisager de développer des projets collaboratifs. Pour faire émerger ces projets, une réunion spécifique est organisée tous les trimestres pour présenter l’avancement des projets identifiés en lien avec le CIC et avec les différents acteurs lyonnais (médecins et chercheurs). Afin de sensibiliser le plus grand nombre à cette thématique émergente, un séminaire « Santé de l’enfant & Environnement » de fréquence annuelle et se déroulant sur une journée est prévue à partir de 2023. Le premier séminaire co-organisé avec l’Université Lumière Lyon 2 et la Mairie de Lyon, aura lieu le mardi 28 novembre 2023 et sera l’occasion de présenter cette démarche qui a pour enjeu principal de développer la recherche au bénéfice de la santé des enfants.

ETP : Vivre avec la lymphangioléiomyomatose (Respi-LAM)

ETP : Vivre avec la lymphangioléiomyomatose (Respi-LAM)

Pourquoi participer au programme ?

Ce programme d'éducation thérapeutique vise à acquérir des compétences et des connaissances permettant de prendre en charge de manière optimale la maladie en partenariat avec une équipe pluridisciplinaire et améliorer la qualité de vie.

A qui est destiné ce programme ? Qui peut participer ?

Ce programme est destiné :

  • à toutes les patientes atteintes d’une lymphangioléiomyomatose sporadique, âgées d’au moins 18 ans suivies au sein du centre de référence ou adressées par un pneumologue ;
  • aux proches aidants.

Comment participer au programme ?

Le programme peut vous être proposé lors d’une consultation ou d’une hospitalisation.

La participation est volontaire et gratuite.

Comment se déroule-t-il ?

  • Dans un premier temps, un entretien individuel sera réalisé pour discuter ensemble des attentes, des questions, des difficultés et définir les priorités.
  • Par la suite, plusieurs séances collectives ou individuelles seront proposées pour répondre aux priorités (le nombre de séances dépend des priorités).
  • Enfin, un entretien individuel sera réalisé pour clore le programme.

Thématiques abordées

  • Ma maladie, mes connaissances
  • Mon suivi clinique
  • Les situations d’urgence
  • Mon essoufflement
  • Mon alimentation
  • Mon traitement
  • Mon bien-être
  • Féminité et LAM
Parties du corps
Résumé
Ce programme d'éducation thérapeutique est destiné aux patients atteints d’une lymphangioléiomyomatose (LAM) ainsi qu’à leurs proches. Il a pour but de les aider à mieux comprendre la maladie et le traitement pour mieux vivre au quotidien.
Voir aussi
Service des urgences psychiatriques
Hôpital Edouard Herriot

L’activité d’urgence psychiatrique est organisée afin de répondre au mieux aux situations d’urgences (état d’agitation, troubles psychotiques, décompensation d’une pathologie psychiatrique, crises suicidaires …), pour permettre une prise en charge initiale, une orientation adéquate et/ou un traitement de courte durée des situations de crises au sein de l’unité d’hospitalisation.