Journée de lutte contre la douleur

Comme le stipule l’article L1110-5 du Code de la santé publique, « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée ».

Le premier plan d’action triennal de lutte contre la douleur a été mis en place en 1998 par Bernard Kouchner, alors secrétaire d’État chargé de la Santé. Depuis, deux autres plans d’action se sont succédé.

Et dans les établissements de santé, le combat contre la douleur s’est organisé. Des comités de lutte contre la douleur (Clud) ont été mis en place et des consultations pluridisciplinaires ont vu le jour.

Aux HCL, cette instance consultative a été créée au niveau central et définit la politique douleur à l’échelle institutionnelle. Son action est déclinée en concertation avec les cinq Clud locaux, un par groupement hospitalier : Est, Sud, Centre, Nord, et Renée Sabran dans le Var.

Le Clud propose et coordonne les actions de lutte contre la douleur menées au sein de l'établissement.  Les missions du Clud s’inscrivent dans les orientations du projet d’établissement, du projet médical et de soins en lien avec les différents plans ministériels et les recommandations de la Haute Autorité de santé. La prise en compte de la douleur constitue un critère de qualité des prises en charge et est évalué comme tel lors de la certification des établissements.

Au fil des décennies, une véritable culture s’est installée, faisant évoluer les mentalités et le soin. Ces structures ont permis de réduire l’errance diagnostique et de soulager les patients comme les médecins généralistes. Mais le combat continue car la douleur reste un enjeu majeur de santé publique.