Un casque de réalité virtuelle pour réduire l'anxiété lors des prélèvements sanguins

Depuis septembre 2023, le centre de prélèvements du Centre de Biologie et Pathologie Est dispose d'un tout nouvel équipement : un casque de réalité virtuelle.

Une expérience immersive pour distraire et réduire l'anxiété

Les séances thérapeutiques de 15 ou 30 minutes développées par Deepsen permettent de vivre une expérience complètement immersive. La société, qui commercialise le casque de réalité virtuelle, utilise la technique de la vidéo 360° pour simuler la présence physique du patient dans un environnement "existant" hors du cadre hospitalier. Le patient peut interagir avec cet environnement et ainsi vivre une expérience cognitive. Au total, 8 immersions visuelles sont proposées : 

• Birdy : un conte hypnotique guidé pour enfant
• Un vol en montgolfière
• La montagne en été
• La montagne en hiver
• Au fil de l’eau : descente d’une rivière calme à bord d’un canoë
• Spitzberg : paysage de glace, navigation à bord d’un voilier au milieu de la banquise
• La Camargue
• L'Inde 

À cela, s'ajoute l'immersion auditive avec la possibilité de choisir parmi plusieurs ambiances zen pour mettre à l'aise le patient avant, pendant et après le prélèvement sanguin.

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Un outil intéressant pour faire face à la bélénophobie

En complément de la tablette, de l'hypno-analgésie ainsi que du protoxyde d’azote, le casque de réalité virtuelle vient s'ajouter à la gamme d'outils dont dispose le centre de prélèvements pour distraire et réduire l'anxiété des patients nécessitant un prélèvement sanguin.

L'utilisation du casque de réalité virtuelle à la demande des patients (et pour les enfants de plus de 6 ans) est soumise à l'appréciation des professionnels de santé du centre de prélèvements en fonction de l'anxiété ressentie par le prélevé. Il peut être particulièrement utile pour les personnes qui ont la phobie des aiguilles.

« Plus d'une vingtaine de personnes ont déjà essayé le casque de réalité virtuelle et l'expérience fut réussie » précise Stéphane CAVORET, cadre de santé au centre de prélèvements de l'Est. « Une patiente a même parcouru 50 kilomètres lorsqu'elle a entendu que nous disposions de cet équipement », poursuit-il.