Kinésithérapeute : le métier qui rééduque par le mouvement

Maryline est masseur-kinésithérapeute à l’hôpital Henry Gabrielle depuis 12 ans. Elle nous raconte son quotidien auprès de ses patients.

En une phrase, comment résumez-vous votre métier ?

Mon métier consiste à rééduquer ou réadapter via le mouvement, les gestes d'un patient présentant des déficiences et des incapacités fonctionnelles. Notre but est de prévenir, réduire ou compenser ces déficiences afin de minorer voire supprimer sa situation de handicap.

A quel type de patients vous adressez-vous ?

Sur l’hôpital Henry Gabrielle, nous sommes particulièrement engagés dans les soins de suite et réadaptation à orientation neurologique (centrale cérébrale et/ou médullaire) mais également en hématologie, oncologie, traumatologie et dans le cadre de pathologies neurologiques dégénératives. 
La population est plutôt jeune globalement entre 18 et 65 ans, issue d'accidents de la route ou de la vie courante : traumatisés crâniens ou blessés médullaires, mais également victimes d'AVC. C’est-à-dire toute pathologie concernant le cerveau et la colonne vertébrale.

Quels sont les bénéfices recherchés ou obtenus pour les patients ?

Nous accompagnons les patients dans un moment souvent difficile de leur vie. Nous avons un rôle important à jouer auprès d’eux pour qu’ils retrouvent le maximum d’autonomie et leur permettre un retour à domicile dans de bonnes conditions. 

Pouvez-vous nous présenter un projet que vous avez développé ?  

Le travail de la marche et de l'équilibre pour sortir le patient du fauteuil roulant est une étape primordiale de la prise en charge en kinésithérapie. La première verticalisation du patient, les premiers pas avec ou sans aide technique puis si possible la marche à l'extérieur, les escaliers.
C'est une activité très fonctionnelle à laquelle nous pouvons ajouter des exercices plus analytiques qui permettent d'obtenir une qualité de marche optimale.

Pourquoi aimez-vous votre métier ?

J’aime mon métier car il allie le relationnel et le mouvement. Les patients peuvent avoir la même pathologie mais les prises en charge sont toujours différentes, nous devons nous adapter en permanence. Il n’y a pas de routine en neurologie. La rééducation évolue régulièrement que ce soit au niveau des techniques ou de l’utilisation de matériel innovant. 

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Dernière mise à jour le : mar 01/08/2023 - 17:08