Mon poids, un indicateur de taille

Afin de s’alerter au plus tôt lorsqu’une perte de poids involontaire survient, il est important de se peser régulièrement car celle-ci est souvent le signe d’une maladie sous-jacente.

Qu’il s’agisse de sa perte ou de son excédent, le poids est un "indicateur de taille". La surveillance du poids et de son évolution restent des facteurs très importants.

En France, deux millions de personnes sont touchées par la dénutrition, soit un enfant sur dix hospitalisé et 25 % des personnes âgées en perte d’autonomie. 40 % des patients cancéreux et 50 % des patients âgés hospitalisés souffrent de dénutrition.

Les conséquences de la dénutrition peuvent être graves et nombreuses : diminution de la force musculaire, fatigue générale, asthénie physique puis immobilisation physique compliquée d’escarres, troubles psychiques (dépression) etc. En outre, une augmentation de la durée de séjour à l’hôpital, des réadmissions non programmées et de la mortalité ont été constatées.

Les patients et leur entourage doivent donc être vigilants aux critères de dénutrition que sont l’IMC (indice de masse corporelle) et la variation de poids. Un suivi de ces données dans le temps permettra d’identifier les signes précurseurs de la dénutrition. Il est important d’agir dès les premiers kilos perdus parce que c’est à ce moment qu’il est plus facile d’inverser la tendance. Des adaptations peuvent être mises en place en cas de risque nutritionnel, comme l’enrichissement du régime alimentaire (poudre de lait, beurre, huile, miel, crème, sucre etc.) et le fractionnement du repas.

Aux HCL, le Comité de liaison alimentaire nutrition (Clan) sensibilise les patients et les professionnels à l’importance de la surveillance du poids.

Dernière mise à jour le : lun 12/09/2022 - 09:48