Accident ischémique transitoire (AIT)
Un signal d'alarme
Il s’agit d’un signal d’alarme pouvant être annonciateur d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Le risque d’AVC est proche de 10 % à 3 mois, dont la moitié dans les 48 premières heures. La survenue d’un AIT nécessite donc une prise en charge urgente.
Quels sont les symptômes d'un AIT ?
Les symptômes d’AIT sont semblables à ceux d’un AVC mais ont la particularité de disparaitre spontanément le plus souvent dans l’heure.
Il peut s’agir de la survenue brutale et transitoire :
- d’une baisse de force ou de sensation d’un côté du corps, d’un bras et/ou d’une jambe,
- d’une déformation du visage,
- d’un trouble de la parole,
- d’une baisse de vision d’un œil...
Que faire en cas d’AIT ?
- Devant toute suspicion d’AIT, il est nécessaire d’appeler le 15 qui vous orientera vers la plateforme de prise en charge de l’AIT de l’hôpital Pierre Wertheimer ou vers un service d’accueil des urgences.
- Ne vous rendez pas spontanément à l’hôpital sans avoir au préalable appelé le 15, ceci dans le but d’organiser le plus efficacement possible votre prise en charge.
Comment diagnostique-t-on un AIT ?
- Le diagnostic est essentiellement clinique et repose sur l’interrogatoire. Il nécessite néanmoins de réaliser une imagerie cérébrale pour éliminer d’autres causes de déficit neurologique transitoire.
- D’autres examens complémentaires devront être réalisés en urgence (imagerie des artères par angioscanner, angioIRM ou doppler, prise de sang, électrocardiogramme,...) pour identifier la cause de l’AIT.
Quel traitement urgent pour un AIT ?
Le traitement débuté en urgence permet de réduire le risque de survenue d’un AVC. Il repose sur des traitements qui fluidifient le sang, le contrôle des facteurs de risque et parfois des traitements plus spécifiques comme une chirurgie carotidienne lorsque l’AIT est causé par une sténose de la carotide.
Quel suivi ?
Les patients sont habituellement revus en consultation par le neurologue à l’issue de leur prise en charge au sein de la plateforme AIT.
Un programme d'éducation thérapeutique peut être proposé aux patients et leurs familles :
Quel risque après un AIT ?
« L’AIT est avant tout une alerte à prendre en considération. Les risques d’avoir un AVC après un AIT est de 10% à 3 mois, dont la moitié dans les 48 premières heures. Évaluer les AIT rapidement permet d’éviter des accidents graves, source de mortalité et d’handicap… » avertit le Pr Tae-hee CHO, chef du service de neurologie vasculaire de l'hôpital Pierre Wertheimer.
Consulter aux HCL
- Service de neurologie vasculaire (Hôpital Pierre Wertheimer)
- Service d'accueil des urgences (Hôpital de la Croix-Rousse)
- Service d'accueil des urgences (Hôpital Lyon Sud)
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