« En un mois, la tumeur avait totalement disparu », Simon, patient de l'hôpital Lyon Sud
« A la suite d’un don du sang, on m’a prévenu que mon taux d’hémoglobine était très bas. Des examens complémentaires ont révélé que j’étais porteur d’un lymphome diffus à grandes cellules B (l’un des types de lymphomes les plus courants). La tumeur avait déjà atteint le stade 4, ce qui n’était pas une bonne nouvelle », retrace-t-il.

La tumeur était encore là malgré le traitement par chimiothérapie
Résidant en Ardèche, il est orienté, grâce à la force du réseau régional mis en place, vers le service d’hématologie clinique de l’hôpital Lyon Sud qui lui programme, très rapidement, un traitement par chimiothérapie. « A ce moment-là, j’étais confiant, ce sont surtout mes parents qui s’inquiétaient, reprend-il. On m’avait indiqué que cette maladie se soignait plutôt bien chez les jeunes patients et les premières cures de chimiothérapie montraient que je répondais bien ». Mais après la sixième et dernière cure du traitement, à l’automne 2024, le résultat du PET-scan n’est pas bon. « La tumeur était encore présente. Là, cela a été difficile moralement, j’ai commencé à penser à la mort ».
Très vite après l’annonce du résultat, cependant, les médecins de l'hôpital Lyon Sud lui parlent du traitement par CAR-T cells : « Ils m’ont tout expliqué et, début décembre, je suis revenu effectuer une leucaphérèse ».
« Je suis en rémission complète »
Le 3 janvier 2025, après quatre semaines d’attente, ses lymphocytes T, boostés dans un laboratoire aux Pays-Bas, lui sont réinjectés. Les millions de CAR-T cells qui se reproduisent dans son organisme ne tardent alors pas à faire effet. « Un mois après, un premier scanner a montré que la tumeur avait totalement disparu. C’était presque miraculeux, j’avais du mal à le croire ! Mais cela a été confirmé par un nouveau scanner, à trois mois, début avril. Il n’y avait plus aucune trace de tumeur. Aujourd’hui, même si je vais continuer d’être suivi, je suis en rémission complète. C’est un énorme soulagement », confie Simon, conscient de « la chance » qu’il a eu « d’habiter en France et d’avoir pu bénéficier de ce traitement sans n’avoir rien à débourser ».
Reprendre le cours normal de sa vie
A l’aube de ses 25 ans, le jeune homme va désormais pouvoir reprendre le cours normal de sa vie : « J’ai interrompu mes études d’ingénieur en informatique et j’ai redéfini mes priorités. Je compte entamer, en septembre, un BTS en gestion et protection de la nature, qui correspond beaucoup plus à mes aspirations. Aujourd’hui, j’ai envie de me sentir bien, physiquement comme mentalement ».
- Service d'hématologie clinique - Service/consultation
- Lymphome - Fiche santé
- Traitement par CAR-T cells - Fiche santé
- « Mon médecin m’a dit ‘Moi j’y crois’ ! », portrait d’une survivante - Actualité
- CAR-T cells : des cellules dressées au combat contre le cancer du sang - Actualité
- Hôpital Lyon Sud - Établissement
- Cancer - Rubrique
- Soins et spécialités - Rubrique
Le traitement par CAR-T cells révolutionne la prise en charge des lymphomes et de certaines leucémies aiguës. Ce traitement est appelé CAR-T cells pour : cellules T portant un Récepteur Antigénique Chimérique.