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service de Médecine intensive - réanimation (MIR)
Hôpital Edouard Herriot

Le service de médecine intensive - réanimation (MIR) de l'hôpital Edouard Herriot accueille, en fonction de leur gravité, tout type de patients en détresse vitale ou nécessitant des soins rapprochés.

Service d'orl, chirurgie cervico-faciale et d'audiophonologie
Hôpital Edouard Herriot

Le service d'ORL, de chirurgie plastique de la face et d’audiophonologie de l'hôpital Edouard Herriot comporte plusieurs axes de sur-spécialisation en termes de traitement, de recherche et d'enseignement : la chirurgie de l'oreille sourde ou malformée, la chirurgie fonctionnelle et esthétique de la face et plus spécialement du nez, la chirurgie de la face paralysée, la chirurgie endoscopique mi

Service d'ophtalmologie
Hôpital Edouard Herriot

Le service d’ophtalmologie de l’hôpital Edouard Herriot est le service des urgences ophtalmologiques de Lyon et de sa région.

Service d'oncologie médicale
Hôpital Edouard Herriot

Le service d'oncologie médicale de l'hôpital Edouard Herriot, offre une prise en charge pluridisciplinaire des cancers digestifs et des tumeurs neuroendocrines.

Service de néphrologie - hta - dialyse
Hôpital Edouard Herriot

Le service de néphrologie de l'hôpital Edouard Herriot prend en charge l'ensemble des maladies rénales, du dépistage à leur prise en charge spécifique.

Service de médecine interne
Hôpital Edouard Herriot

Le service de médecine interne de l'hôpital Edouard Herriot prend en charge les patients atteints de pathologies auto-immunes systémiques, de maladies vasculaires artérielles ou veineuses, fréquentes ou rares.

Service de médecine du vieillissement
Hôpital Edouard Herriot

Le service de médecine du vieillissement de l'hôpital Edouard Herriot est dédié à la prise en charge des affections aiguës du sujet âgé, en lien notamment avec la médecine de ville et les services d'urgences.

Stratégie robotique des HCL

Stratégie robotique des HCL

En 2003, les HCL figuraient parmi les premiers CHU nationaux à se doter d’un robot médical. Vingt ans après, en 2023, le CHU lyonnais possèdera l’un des parcs de robots les plus en pointe en France, avec l’acquisition en cours de 7 nouveaux appareils, dont certains quasiment uniques au monde, grâce à un programme d’investissements de 10 M€, qui bénéficiera en premier lieu aux patients.

Entamé en 2003 avec un premier robot chirurgical DA VINCI installé à l’hôpital Louis Pradel, puis poursuivi au fil des ans à travers plusieurs acquisitions d’appareils de pointe, le déploiement de la robotique aux HCL va s’accélérer dans des proportions jamais vues.
D’ici fin 2023, le 2e CHU de France va se doter de sept nouveaux robots, dont certains quasiment uniques au monde. Pour la première fois, tous les groupements des HCL (nord, sud, est, centre) bénéficieront, notamment, du robot chirurgical DA VINCI Xi, le dernier-né de la marque américaine Intuitive Surgical, premier - et longtemps unique - fabricant de ces machines aux bras articulés qui permettent de réaliser des opérations complexes sous coelioscopie1.

Représentant un investissement conséquent de 10 M€ sur deux ans (2022-2023), ce déploiement découle de la volonté des HCL de bâtir un véritable programme de développement de la robotique. Le premier jalon de cette stratégie a été posé, en septembre 2021, avec l’organisation d’un grand séminaire sur la robotique, réunissant tous les acteurs concernés : chirurgiens, cadres et professionnels de blocs opératoires, ingénieurs, gouvernance de l’établissement ainsi que des patients experts et des représentants des usagers. S’en est suivi, en janvier 2022, le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) interne, destiné à tous les services désireux d’acquérir un robot. Dans ce cadre, neuf projets ont été présentés, portés par des équipes d’une même spécialité médicale issues de plusieurs sites des HCL ou réunissant plusieurs spécialités au sein d’un même site.

Après l’instruction des dossiers par des experts médicaux des HCL et d’un établissement de santé européen de référence, les directions concernées, la commission médicale d’établissement, des représentants des usagers et des patients experts, six projets ont été retenus à l’été 2022, actant l’acquisition de sept nouvelles machines. Le parc des HCL va ainsi passer de sept robots, actuellement en service, à douze, d’ici fin 2023 (deux des sept robots en cours d’acquisition ayant vocation à remplacer des équipements DA VINCI déjà implantés à l’hôpital Lyon Sud). Rarement un CHU français n’aura autant investi dans les technologies du futur.

La stratégie robotique des HCL est un choix d’investissement majeur en termes d’équipement bien sûr, mais aussi dans les compétences et les pratiques médicales et chirurgicales de demain, l’innovation et la recherche, la construction de partenariats technologiques et cliniques ambitieux avec les industriels, à la croisée des enjeux d’un grand CHU. » Raymond LE MOIGN, Directeur Général des Hospices Civils de Lyon

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En 2022, 13 robots aux HCL

EPIONE, un inédit robot de radiologie interventionnelle à l’hôpital Edouard Herriot

Comme pour mieux symboliser l’ambition de ce programme, les deux premiers robots à entrer en action figurent parmi les plus novateurs. Ce jeudi 10 novembre, le robot EPIONE a été utilisé pour la première fois par le service d'imagerie médicale et interventionnelle de l’hôpital Edouard Herriot. Conçu par la société montpelliéraine Quantum Surgical, il cible aujourd'hui le cancer du foie, mais pourrait rapidement s'étendre à d'autres organes tels que le pancréas, les reins et les poumons. Installée au Pavillon H, cette machine, avec sa console et son bras articulé guidé par scanner, aura un rayonnement multi-établissements puisqu’il sera mis à disposition de l’ensemble des services d’imagerie médicale du CHU. Les HCL deviennent le 2e site au monde et le tout premier CHU à bénéficier de cet outil précurseur, dans un secteur, la radiologie interventionnelle, où le recours à la robotique s’avère extrêmement récent.

« EPIONE est même le seul robot existant dans le domaine du traitement percutané, s’enthousiasme le Pr Laurent MILOT, chef-adjoint du service d'imagerie médicale et interventionnelle de l’hôpital Edouard Herriot. En radiologie interventionnelle, nous soignons, dans le cadre du traitement percutané, à base d’aiguilles, que l’on place dans une tumeur, afin d’y introduire un principe actif qui va la détruire. EPIONE va nous permettre d’utiliser les aiguilles de manière incroyablement précise. En modélisant, en amont, la zone à détruire, nous saurons exactement où intervenir, au millimètre près. En outre, le robot utilise l’intelligence artificielle (IA) pour nous guider, ce qui va permettre de rendre les gestes plus facilement reproductibles. Alors qu’aujourd’hui, seuls quelques radiologues-experts réalisent certaines interventions complexes, la robotique va démocratiser les gestes. Plus de médecins radiologues pourront donc effectuer plus d’interventions et des interventions plus complexes, sur des tumeurs que l’on n’oserait pas traiter aujourd’hui. Cela ouvre la porte à des traitements chez des patients pour qui nous n’avons pas de solution actuellement et permet d’accompagner de façon très performante la formation des radiologues juniors ».

HUGO, un troisième robot chirurgical à l’hôpital Lyon Sud

Baptisé HUGO, le second robot de nouvelle génération à arriver aux HCL sera opérationnel en décembre 2022. Basé à l’hôpital Lyon Sud, cet appareil de chirurgie assistée, développé par la firme américaine Medtronic, vient de recevoir l’agrément européen. Disposant de quatre bras articulés dissociés et utilisable pour des prises en charge de gynécologie, d’urologie et de chirurgie générale, HUGO va venir compléter l’offre du centre de chirurgie robotique de Lyon Sud, qui, avec l’acquisition de deux DA VINCI Xi, s’appuiera désormais sur trois robots chirurgicaux permettant de développer les indications chirurgicales multi-spécialités, la recherche et la formation initiale et continue des professionnels.

« Compte-tenu du savoir-faire que nous avons développé depuis 2010, l’hôpital Lyon Sud est un partenaire de choix pour Medtronic, faisant partie des premiers utilisateurs européens de son HUGO. Comme nous l’avions fait, pendant trois ans, avec le DA VINCI Xi, que nous avons choisi d’acquérir définitivement, nous allons tester les capacités matérielles et les différents usages du robot, en partenariat avec le fabriquant, dans un passionnant travail de recherche clinique appliquée. Avec sa caméra de qualité supérieure et son système d’IA, nous percevons déjà un grand potentiel. Surtout, avec trois robots et donc un temps de machine disponible deux fois plus élevé, nous allons pouvoir envisager de nouvelles indications et des chirurgies extrêmement évoluées », souligne le Pr Alain RUFFION, chef du service d'urologie de l’hôpital Lyon Sud et président de la commission médicale locale, qui estime que près de 1000 patients/an pourraient être opérés, à terme, par assistance robotique, au sein de l’établissement.

« Dans les années 90, une opération de la prostate nécessitait 21 jours d’hospitalisation. Aujourd’hui, grâce à la coelioscopie assistée par les robots chirurgicaux, il n’y en a plus que pour un à deux jours. Et demain, avec les nouveaux robots, nous pourrions faire de l’ambulatoire et laisser les patients rentrer chez eux le soir-même en toute sécurité. L’apport de la robotique est extraordinaire ».Pr Alain RUFFION, chef du service d'urologie de l’hôpital Lyon Sud, président de la commission médicale locale et artisan de la création, en 2010 à Lyon Sud, d’un centre unique et multidisciplinaire dédié à la chirurgie robotique.

Le projet DIGISURGE, vers la conception d’un premier robot "made in HCL"

Aux côtés d’EPIONE, d’HUGO et des quatre DA VINCI Xi (qui devraient entrer en fonction progressivement d’ici le printemps 2023 à l’hôpital Lyon Sud puis, pour la première fois, à l’hôpital de la Croix-Rousse, d’une part, et au groupement hospitalier Est2, d’autre part), un dernier robot est attendu aux HCL. Celui-ci revêt un caractère particulier, puisqu’il a été entièrement imaginé par deux médecins du CHU, le Pr Eric TRUY et le Dr Bertrand LOMBARD. Depuis plusieurs années, ces deux chirurgiens du service ORL de l’hôpital Edouard Herriot travaillent, dans le cadre d’un projet baptisé DIGISURGE, sur les possibilités de développement de la microchirurgie mini-invasive, limitée par l’anatomie très complexe de la sphère ORL. Alors qu’aucune assistance satisfaisante n’existe, à l’heure actuelle, les deux praticiens sont parvenus à élaborer un prototype, combinant robotique et intelligence artificielle, permettant de réaliser avec une précision inégalable des procédures très exigeantes, comme la mise en place d’un implant cochléaire.

Également soutenu par la Fondation HCL avec un appel aux dons courant sur toute l’année 2022, le projet DIGISURGE devrait se concrétiser par la production, à partir du prototype et par l’intermédiaire d’un fabricant-partenaire, d’un tout premier robot "made in HCL", d’ici la fin de l’année 2023. « Développer un robot chirurgical constitue un vrai défi. Mais l’enjeu s’avère crucial car notre robot proposera des avancées techniques significatives. Il offrira aux patients une sécurité optimale, une diminution des complications et des douleurs post-opératoires et, in fine, une meilleure qualité de vie pour ceux qui ont besoin d’une chirurgie ORL complexe, due, par exemple, à une malformation du larynx, un cancer, une tumeur aux sinus, à la thyroïde ou à l’oreille », décrivent le Professeur TRUY et le Docteur LOMBARD.

Une école lyonnaise des nouvelles pratiques robotiques médico-chirurgicales

Spectaculaire par son volume (7 robots), sa transversalité (de multiples spécialités médicales couvertes) et sa rapidité d’exécution (moins d’un an entre le lancement de l’AMI et l’arrivée des premières machines), la stratégie de déploiement de la robotique portée par les acquisitions actuelles de nouveaux équipements a pour objectif de faire des Hospices civils de Lyon un site de référence nationale dans le domaine, au plan de la pratique chirurgicale et interventionnelle, de la recherche clinique, de l’innovation technologique et de la formation initiale et continue de professionnels de santé. Sous la responsabilité d’un Comité de pilotage dédié, de nouveaux achats de robots sont déjà à l’étude à l’horizon 2024/2025. A terme, l’ambition est de constituer, au sein du 2e CHU de France, une véritable "école lyonnaise" de la robotique, associée au développement de l’enseignement par la simulation in situ, dans les blocs opératoires.

En articulation avec les plateformes d’innovation médicale constituées par les HCL depuis quelques mois, comme la Station H (innovations robotiques) et PLATINES (innovations numériques), ce pôle de compétences permettra de développer de futurs matériels et activités et contribuer à l’attractivité des jeunes praticiens et professionnels paramédicaux. Après avoir réalisé, en 2009, la première laryngectomie partielle par voie orale avec robot en France, par le Pr CERUSE, puis, en 2017, la première opération robotisée d’un syndrome de casse-noisette (malformation congénitale touchant le rein gauche), en Europe, par le Pr CROUZET, les Hospices Civils de Lyon pourront ainsi bientôt réaliser d’autres "premières" médicales et bâtir un peu plus l’hôpital de demain.

Dr Rémi DUBOIS, chirurgien à l’hôpital Femme Mère Enfant, président de la commission des équipements médicaux de la CME et membre du comité de pilotage "robotique" des HCL « La robotique est une voie importante de pro grès, dès à présent et pour le futur. Il ne s’agit pas seulement de la robotique en elle même, mais aussi de tout ce qui l’entoure, l’innovation, l’enseignement, le développement d’autres matériels… L’arrivée du robot HUGO à Lyon Sud, par exemple va permettre , à travers un partenariat avec le constructeur, de co développer ce nouvel outil , donc potentiellement d’améliorer les usages et d’en trouver de nouveaux . En se dotant de tous ces robots, avec un vaste programme attenant qui va permettre de construire de nouvelles approches, les HCL s’inscrivent dans une dynamique très novatrice qui les place à la pointe de ce qui existe en France. »

Prs Jean Yves MABRUT et Kayvan MOHKAM, service de chirurgie générale, digestive et transplantations hépatiques et intes tinales de l’hôpital de la Croix Rousse « La chirurgie robotique permise par l’acquisition d’un robot DA VINCI Xi ouvre de nouvelles possibilités dans nos spécialités. Elle permettra, de manière générale, d’offrir une approche mini invasive à un nombre plus important de patients, améliorant ainsi les suites postopératoires, le confort patient et réduisant la durée d’hospitalisation et de récupération. En matière de chirurgie pancréatique, le gain s’avèrera conséquent alors que la résection chirurgicale reste à ce jour le seul traitement curatif possible du cancer du pancréas. En chirurgie hépatique, le robot permettra la réalisation de gestes difficilement réalisables sous coelioscopie et sécurisera les procédures à risque. Nous pourrons ainsi envisager des prélèvements de greffons hépatiques à partir de donneur vivant dans le cadre de la transplantation hépatique adulte et pédiatrique »

Pr Marco VOLA, chef adjoint du service de chirurgie cardiaque de l’hôpital Louis Pradel : « Ce projet
robotique, avec l’arrivée du robot DA VINCI Xi dans notre établissement, s’insère dans un processus d’évolution technique de l’ outil chirurgical. Le nombre de procédures de chirurgie cardiaque effectuées par vidéoendoscopie va augmenter, avec des résultats sécurisés. La qualité de vie postopératoire sera meilleure sans le sur risque associé à la technique ouverte. Le robot pourra être utilisé dans les opérations de la valve aortique, de la valve mitrale, des tumeurs et pour le pontage »

1 La coelioscopie (prononcer : cé-lio-sco-pie) est une technique de chirurgie dite « mini-invasive », permettant d’accéder à l’intérieur de l’abdomen par de petites incisions de la paroi abdominale. Cet acte permet au chirurgien d’intervenir sur de nombreux organes et traiter de nombreuses pathologies, notamment en gynécologie-obstétrique, en chirurgie urologique ou digestive, en chirurgie bariatrique et en chirurgie d’urgence. Avec des cicatrices plus petites et des suites opératoires plus légères, la récupération du patient s’avère généralement beaucoup plus rapide.

2 Le robot sera utilisé à l’hôpital Femme Mère Enfant ainsi qu’à l'hôpital Louis Pradel.

Service d'anesthésie réanimation de l'hôpital Louis Pradel
Hôpital Louis Pradel

Le service d’anesthésie-réanimation de l’hôpital Louis Pradel intervient lors des 5 000 interventions chirurgicales et procédures invasives réalisées chaque année par les chirurgiens, les cardiologues et les pneumologues de l’établissement.

Service d'hépatogastroentérologie
Hôpital Edouard Herriot

Le service d’hépato-gastroentérologie de l’hôpital Edouard Herriot est historiquement un service pionnier dans les spécialités embrassant l’ensemble de la discipline. Reconnu au niveau national et international pour la qualité de ses travaux, les médecins proposent une offre complète et d’excellence.

Service d'explorations fonctionnelles digestives
Hôpital Edouard Herriot

Le service d'explorations fonctionnelles digestives de l'hôpital Edouard Herriot propose des consultations spécialisées pour l'exploration et la prise en charge des troubles du fonctionnement de l’appareil digestif.

Service de dermatologie, vénéréologie, allergologie, dermatologie esthétique
Hôpital Edouard Herriot

Le service de dermatologie de l’hôpital Edouard Herriot traite les pathologies inflammatoires et auto-immunes de la peau et de ses annexes (poils, cheveux, ongles, glandes sébacées et sudorales). Il prend en charge chirurgicalement, en ambulatoire, les cancers cutanés et les atteintes des ongles. Il propose un accès à la dermatologie esthétique

Service de chirurgie vasculaire et endovasculaire
Hôpital Edouard Herriot

Le service de chirurgie vasculaire et endovasculaire du Pr Millon prend en charge toutes les pathologies touchant le système de circulation du sang (veines et artères). L’équipe chirurgicale forte de 11 chirurgiens assure toute l’année, 24/24h, la continuité des soins des patients.

Service de chirurgie orthopédique et urgences traumatologiques du membre inférieur
Hôpital Edouard Herriot

Le service de chirurgie orthopédique et urgences traumatologiques de l’hôpital Edouard Herriot prend en charge les affections dégénératives (arthrose), les affections liées à la pathologie sportive, les séquelles de traumatisme (chirurgie reconstructrice secondaire) et les pathologies infectieuses et tumorales osseuses des membres inférieurs.

Fresque : il était une fois le lactarium

Fresque : il était une fois le lactarium

L'unique lactarium de la région Auvergne-Rhône-Alpes se situe à l'hôpital de la Croix-Rousse. Cette structure alimentée par des dons bénévoles permet de stocker du lait pour un usage interne ou externe et ainsi de sauver des centaines de bébés prématurés.

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2023, le lactarium LARA a ouvert ses portes au grand public afin de faire découvrir son activité.

Cette fresque permet de retracer l'histoire du lactarium.

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Axe de recherche pédiatrie

Axe de recherche pédiatrie

Sections

La recherche en pédiatrie

La conjonction de l’activité de pédiatrie primaire, secondaire et tertiaire au sein de l’Hôpital Femme Mère Enfant (HFME), seul hôpital pédiatrique pour toute la métropole, positionne l’HFME à la taille des plus gros hôpitaux pédiatriques européens, avec ses 308 lits de pédiatrie (125 lits de médecine, 72 lits de chirurgie, 35 lits de réanimation et soins continus, 76 places d’hôpital de jour – ACHA- dialyse, avec 37 869 séjours, 82 276 passages aux urgences et 139 911 consultations en 2019) et ses 44 lits de néonatologie (714 séjours en 2019). L’activité de recherche quant à elle s’exerce principalement au sein des services pédiatriques de l’HFME et aussi au sein des services de néonatologie de l’hôpital de la Croix Rousse et de Lyon Sud, et de l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatriques (IHOPe), service partagé avec le Centre Léon Bérard et localisé au sein de cet établissement, en lien direct avec les EPST.

Afin de lutter contre les pathologies pédiatriques, les investigateurs de l’Axe de Recherche Pédiatrie déploient des programmes de recherche translationnelle et clinique ayant pour but d’améliorer la prise en charge et la qualité de vie des patients.

Cette recherche bénéficie de l’appui en termes de méthodologie, de coordination et d’investigation d’un centre d’investigation clinique pédiatrique (CIC) qui assure aussi la coordination du Réseau d’Investigations Pédiatriques des Produits de Santé (RIPPS).

Maladies rares

Une expertise reconnue à travers la labellisation en centres de référence (N=14) et de compétence (N=19), au sein des filières maladies rares nationales (N=23) et internationales avec les ERN (N=7).

La densité des CRMR sur le site de l’hôpital pédiatrique traduit l’expertise des équipes des HCL et a permis le développement et le financement de projets de recherche ambitieux dans de nombreux domaines dont certains ont conduit à des modifications importantes de prise en charge des patients.

Cette dynamique autour des centres maladies rares a permis la structuration de bases de données et la mise en réseau, à la fois nationale et internationale, comme c’est le cas de l’activité de recherche de l’équipe d’épileptologie pédiatrique et de neurologie fonctionnelle qui est aujourd’hui réalisée en lien avec le réseau de référence européen pour les épilepsies rares et complexes ERN EpiCARE qui regroupe 43 centres de référence en Europe et qui est coordonné par le Pr ARZIMANOGLOU. Au-delà de la consolidation de cette dynamique et des expertises, des opportunités de développement de la recherche paramédicale dans les maladies rares s’appuient sur la mise en place des programmes de pair-aidance, de transition et d’éducation thérapeutique.

Infectiologie-immunologie pédiatrique

Le service de réanimation néonatale de l’HFME du Dr Franck PLAISANT s’est engagé depuis plusieurs années dans la recherche sur les infections nosocomiales, en développant diverses collaborations, notamment avec le Centre National de Référence des Staphylocoques et le Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI, unité INSERM U1111). Des projets de recherche et d’évaluation des pratiques cliniques sont menés afin d’améliorer la lutte contre ces infections, en mettant l’accent sur la meilleure décolonisation de l’environnement des nouveau-nés hospitalisés et la lutte contre les réservoirs de pathogènes au sein des services. Pour exemple, des travaux ont permis l’identification d’une souche particulière de staphylocoque (S. capitis NRCSA) dont l’épidémiologie témoigne de la capacité de diffusion internationale de pathogènes parfaitement adaptés aux contraintes des milieux hospitaliers (pression de sélection, résistance aux antiseptiques).

Au sein du service d’urgences et de réanimation pédiatriques du Pr Etienne JAVOUHEY, son équipe de réanimation pédiatrique a développé une expertise dans le sepsis et a montré que chez l’enfant (comme chez l’adulte) cette immunodéficience induite s’associait à un risque accru d’infections acquises secondaires et à une mortalité plus importante (études Pediris et Trauma/Cape-Town). L’équipe poursuit le développement de ces recherches dans ce domaine afin de comprendre les mécanismes conduisant à cette immuno-paralysie chez l’enfant en vue de développer des thérapeutiques immuno-modulatrices (étude Pedimod/collaborations avec bioMérieux et la société Beckmann) et évaluer l’effet des immunoglobulines à fortes doses dans le choc toxique de l’enfant (étude PHRC IGHN et Igloo). Pendant l’épidémie à SARS-CoV2, l’équipe a contribué à l’élaboration de recommandations européennes et françaises de prise en charge de la COVID-19 chez l’enfant. Les Prs Etienne JAVOUHEY et Alexandre BELOT contribuent au comité de pilotage national sur « le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique » et leurs travaux ont conduit à décrire l’épidémiologie de cette maladie, d’identifier des biomarqueurs et de comprendre les mécanismes associés, ainsi que de proposer une thérapeutique incluant la corticothérapie.

La rhumatologie pédiatrique assure la prise en charge des maladies inflammatoires systémiques et articulaires rares de l’enfant. Le service de néphro-rhumatologie-dermatologie pédiatriques des Prs Justine BACCHETTA et Alexandre BELOT est labellisé depuis 2017 site constitutif du centre national de référence des rhumatismes inflammatoires et des maladies auto-immunes systémiques de l’enfant RAISE, membre actif de la filière de santé maladie rare (FAI2R) co-coordonnée par le Pr Alexandre BELOT. Le service participe à un grand nombre d’essais cliniques réalisés pour les arthrites juvéniles idiopathiques, comprenant des biomédicaments ciblant des cytokines. Les échantillons issus de patients développant une maladie inflammatoire à début précoce sont étudiés par Whole Exome Sequencing puis à l’aide d’explorations immunologiques fonctionnelles, dans le but de proposer une médecine personnalisée avec immuno-intervention ciblée. Par ailleurs, a été constituée une biobanque nationale de lupus juvénile, parmi les plus importantes d’Europe avec plus de 450 échantillons, et qui est conservée au sein du CRB biotec.

Le service d’hépato-gastro-entérologie pédiatrique du Pr Noël PERETTI, labellisé centre constitutif des maladies rares digestives (MaRDi), avec une file active de plus de 200 patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), évalue le suivi et la prise en charge des MICI de l’enfant et élabore des projets de recherche translationnelle permettant une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques régissant l’inflammation intestinale chronique.

Nutrition et métabolisme pédiatriques

Au sein du centre de référence des maladies rares du calcium et du phosphore localisé dans le service de néphro-rhumatologie-dermatologie pédiatriques dirigé par le Pr Justine BACCHETTA, référencé dans deux filières maladies rares (ORKID et OSCAR en France, ERKNEt en Europe), l’activité de recherche est double, avec un focus particulier sur les pathologies phosphocalciques à porte d’entrée rénale (lithiase, néphrocalcinose) et sur l’atteinte minérale et osseuse induite par la maladie rénale chronique. L’activité de recherche a permis d’obtenir des valeurs de référence chez des adolescents sains pour les principaux biomarqueurs osseux et l’imagerie osseuse (scanner haute résolution), ce qui a permis d’initier des travaux sur les atteintes osseuses des maladies chroniques en lien avec de nombreux autres service de pédiatrie (néphrologie, nutrition, pneumologie, diabétologie notamment). De même, l'activité de recherche du service a participé à l’élaboration de recommandations sur les fragilités osseuses pédiatriques et la supplémentation en vitamine D en pédiatrie générale avec la Haute Autorité de la Santé.

Les principaux axes de recherche développés dans le service d’hépato-gastro-entérologie pédiatrique concernent (i) l’évaluation et la prise en charge de la dénutrition qui ont notamment abouti à une restructuration des soins pour ces patients dénutris avec la création d’une Unité Transversale de Nutrition pédiatrique (UTN), (ii) l’insuffisance intestinale et la nutrition artificielle et (iii) les dyslipidémies. Les hypocholestérolémies génétiques constituent une thématique de recherche importante notamment en lien avec le centre référent des maladies rares de Lyon (MaRDi) et le réseau national sur les hypocholestérolémies génétiques en lien avec le RHU de Nantes CHOPIN (CHOlesterol Personalized Innovation) contribuant au développement de collaborations internationales (Canada, Montréal, Pr LEVY ; USA, NYC, Pr HUSSAIN) ayant abouti à une dizaine de publications.

L’équipe de réanimation pédiatrique du Pr Etienne JAVOUHEY conduit depuis de nombreuses années des recherches sur une évaluation systémique du statut nutritionnel et sur la tolérance du support nutritionnel (PI : F Valla), en lien avec le NutriSIP, groupe francophone de nutrition en soins intensifs pédiatriques et l’ESPNIC (European Society of Pediatric and Neonatal Intensive Care). En collaboration avec l’équipe d’anesthésie pédiatrique du Dr BOUVET, des recherches portent aussi sur l’intérêt de l’échographie gastrique comme marqueur de la tolérance nutritionnelle en réanimation pédiatrique.

Le service de néonatologie et de réanimation néonatale de l’hôpital de la Croix Rousse du Pr Olivier CLARIS conduit des études cliniques évaluant les liens entre la qualité d’une nutrition précoce et la croissance en période néonatale au cours de l’hospitalisation et au-delà, ainsi que l’évolution neuro-développementale de ces enfants. Par ailleurs, l’équipe s’intéresse à l’alimentation entérale, et plus particulièrement à l’apport énergétique des différents laits artificiels proposés ainsi que dans la prévention des troubles de l’oralité avec évaluation de la formation des infirmières à la stimulation de l’oralité sur l’acquisition de l’autonomie alimentaire chez les nouveau-nés d’une unité de réanimation néonatale. L’équipe de néonatologie du Pr PICAUD de l’hôpital de la Croix Rousse, associée au lactarium régional, travaille sur l’optimisation de la composition du lait (maternel, pasteurisé, provenant de dons) dont les travaux ont permis de proposer des préconisations qui font dorénavant partie des dernières recommandations sur le sujet, et du dernier guide Européen concernant les produits issus du corps humain (EDQRM 2019). Concernant la nutrition de l’enfant à terme, l’équipe travaille sur la composition des préparations pour les nourrissons qui ne peuvent pas être allaités par leur mère, notamment sur l’optimisation de l’apport protéique précoce, qui a été associé au risque de survenue d’une obésité ultérieure.

Neuro-développement

L’activité de recherche de l’équipe de neurologie pédiatrique et de l'équipe d'épileptologie pédiatrique du Pr Alexis  ARZIMANOGLOU est réalisée en lien avec le Centre de référence des déficiences intellectuelles rares et en collaboration avec les coordonnateurs du Centre de référence des maladies rares (épilepsies, maladies inflammatoires, NF1) et le Centre de référence National AVC de l’enfant, auxquels contribuent les neuro-pédiatres. Elle inclut par ailleurs les projets de recherche en lien avec le réseau européen épilepsies rares et complexes, ERN EpiCARE, auquel l'équipe d'épileptologie pédiatrique participe.

Dans le cadre du service de neurologie pédiatrique du Pr Vincent DES PORTES DE LA FOSSE, la recherche sur le neurodéveloppement est menée en lien avec le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL) sur 4 axes principaux : (i) psychologie développementale et imagerie cérébrale de l’X fragile et autres syndromes avec déficience intellectuelle liée au chromosome X (DILX) incluant la description clinique de nouveaux syndromes ainsi que l’étude des processus cognitifs et des réseaux neuronaux sous-jacents, (ii) essais thérapeutiques dans les troubles du neurodéveloppement (TND), avec notamment 5 essais thérapeutiques multicentriques dans le Syndrome du X fragile et des études en préparation dans d’autres syndromes, déficit en créatine notamment, (iii) recherche participative en Sciences Humaines et Sociales menée avec les professionnels de l’accompagnement, les patients, leurs parents et les associations, (iv) cohortes longitudinales d’enfants atteints de malformations cérébrales de pronostic incertain (agénésies du corps calleux, malformations du cervelet), en partenariat avec le service de radiologie pédiatrique du Pr L GUIBAUD et les équipes de génétique des Dr Audrey PUTOUX, Pr Damien SANLAVILLE, avec des études sur le devenir cognitif, scolaire et adaptatif jusqu’à l’adolescence.

Au sein du service de psychopathologie du développement de l’enfant et de l’adolescent du Dr Olivier REVOL, l’activité de recherche se fait principalement en lien avec l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod (ISC) et le CRNL sur 4 axes principaux : (i) un axe neurosciences du développement et cognition sociale reposant sur l’étude des troubles de la communication sociale (dysphasie et troubles du spectre autistique), des troubles du comportement et de la régulation des émotions (TDAH & TOP), (ii) un axe neurocognition et psychopathologie basé sur des études sur les « bébés à risque » (grands prématurés) et sur les troubles précoces de la dyade mère-enfant, (iii) un axe neuromodulation cérébrale (tDCS & Neuro feedback) basé sur des études du TDAH et le syndrome de Gilles de la Tourette et (iv) un axe pharmacologique.

Gouvernance de l’Axe de Recherche Pédiatrie

Le comité de pilotage de l’Axe de Recherche pédiatrie est constitué de trois pédiatres universitaires, la Pre Justine BACCHETTA et les Prs Etienne JAVOUHEY et Noël PERETTI, ainsi que du Dr Aurélie PORTEFAIX, référente pédiatrie au CIC et de la Directrice de Programme Recherche pédiatrie, Asmaà FRITAH-LAFONT. L’animation scientifique de la communauté de recherche pédiatrique est basée sur une réunion mensuelle regroupant les investigateurs de l’axe où sont présentées les actualités (appels d’offres nationaux et internationaux, initiatives de structuration de l’axe, partage d’informations scientifiques etc…). Ces réunions qui favorisent les interactions et collaborations entre les acteurs de l’axe ont pour but de faire émerger des projets pour répondre aux appels d’offre nationaux et internationaux afin de contribuer au rayonnement scientifique de l’axe pédiatrie à l’échelle nationale et européenne.

Evolution de l’Axe de Recherche Pédiatrie

L’émergence d’une volonté politique et institutionnelle de mettre l’environnement au cœur des questions de société, l’impact majeur sur la santé de l’enfant des modifications environnementales, et l’existence d’un vivier de jeunes pédiatres/chercheurs intéressés à Lyon par cette question, nous ont amené à travailler à la structuration, depuis plus d’un an maintenant, d’un axe de recherche transversal « Santé de l’enfant & Environnement ». Cette orientation stratégique nouvelle de la recherche en Pédiatrie s’inscrit dans les priorités stratégiques de notre établissement et a pour objectif de fédérer la communauté pédiatrique des HCL (médecins et paramédicaux) et aussi pédiatres de ville et médecins généralistes, associations de patients, acteurs du territoire (institutionnels et industriels) avec lesquels nous pouvons envisager de développer des projets collaboratifs. Pour faire émerger ces projets, une réunion spécifique est organisée tous les trimestres pour présenter l’avancement des projets identifiés en lien avec le CIC et avec les différents acteurs lyonnais (médecins et chercheurs). Afin de sensibiliser le plus grand nombre à cette thématique émergente, un séminaire « Santé de l’enfant & Environnement » de fréquence annuelle et se déroulant sur une journée est prévue à partir de 2023. Le premier séminaire co-organisé avec l’Université Lumière Lyon 2 et la Mairie de Lyon, aura lieu le mardi 28 novembre 2023 et sera l’occasion de présenter cette démarche qui a pour enjeu principal de développer la recherche au bénéfice de la santé des enfants.

Service des urgences psychiatriques
Hôpital Edouard Herriot

L’activité d’urgence psychiatrique est organisée afin de répondre au mieux aux situations d’urgences (état d’agitation, troubles psychotiques, décompensation d’une pathologie psychiatrique, crises suicidaires …), pour permettre une prise en charge initiale, une orientation adéquate et/ou un traitement de courte durée des situations de crises au sein de l’unité d’hospitalisation.

Un exoscope utilisé pour la première fois en France en neurochirurgie pédiatrique

En fonction depuis mars dernier au sein du bloc opératoire de neurochirurgie pédiatrique de l’hôpital Femme Mère Enfant, l'exoscope permet d’améliorer la précision de la résection des lésions offrant ainsi les meilleures chances aux enfants atteints de tumeurs ou malformations.
Bloc opératoire de neurochirurgie pédiatrique de l’hôpital Femme Mère Enfant

Avec leur tenue stérile bleue et leurs lunettes noires, ils ont comme un air de "blouses brothers". Depuis l’arrivée d’un exoscope, en mars, à l’hôpital Femme Mère Enfant, les agents officiant au bloc opératoire pour les interventions en neurochirurgie pédiatrique ont dû légèrement modifier leur tenue de bloc.
A leur traditionnelle blouse, s’est ajouté un accessoire désormais indispensable : des lunettes noires pour voir en 3D, comme au cinéma. C’est l’une des particularités de l’exoscope, qui diffuse en direct des images en trois dimensions de l’opération en cours.

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Au bloc opératoire, l'équipe de neurochirurgie pédiatrique peut désormais suivre l'opération en réalité augmentée grâce à plusieurs écrans et le port de lunettes noires. © Photo BFM Lyon

 

Super microscope, utilisé pour la microchirurgie non-profonde, cet appareil dernier cri rassemble en un seul dispositif les avantages de différentes technologies utilisées au bloc opératoire telles que l'exoscopie, la microscopie ou les robots chirurgicaux. Avec une caméra digitale installée au bout d’un bras robotisé, il permet de contrôler les mouvements, la position et l'angle de vision. Il diffuse également de la lumière. Les images, elles, sont instantanément projetées, en 3D donc, sur des écrans visibles par tous.

Une plus-value pour les soignants comme pour les patients

« L’exoscope est un outil de microchirurgie qui augmente la qualité de vision au cours d’une intervention, non-seulement pour le chirurgien, mais aussi pour l’ensemble de l’équipe. Pour la première fois, tous les agents présents au bloc, assistants, IBODE, anesthésistes, ainsi que, régulièrement, des internes ou étudiants, peuvent visualiser exactement, avec les bons reliefs, ce que voit le chirurgien opérateur. Il y a donc une plus-value à la fois pédagogique, pour la formation des futurs chirurgiens, et en termes de réactivité, puisque les agents du bloc, en sachant précisément où en est l'opération, peuvent mieux en anticiper les différentes étapes », loue le Pr Federico DI ROCCO.

Le service de neurochirurgie pédiatrique qu’il dirige est le premier service pédiatrique, en France, à bénéficier d’un exoscope. La machine, baptisée Aesculap AEOS, conçue par la société allemande B. Braun, a été en grande partie financée grâce au soutien de la Fondation HCL. Son appel aux dons a permis de collecter les trois-quarts du montant total de l’exoscope, dont le coût s’élève à plus de 300 000 €. Si les donateurs (Groupama et la Fondation Groupama, le Groupe Apicil, la Maison Hermès, la Fondation Solidarités by Crédit Agricole Centre-est et l’association Les Etoiles Filantes, notamment) se sont montrés généreux, c’est parce qu’au-delà du bénéfice pour les soignants, cet outil haut de gamme apporte surtout un réel bénéfice aux patients.

A terme, d’autres services pourraient en bénéficier, y compris pour des patients adultes

« Touchant au cerveau, au rachis ou à la moelle épinière, le traitement neurochirurgical est complexe et met en jeu la survie, et surtout la survie sans séquelles de l’enfant. Il vise à éliminer une tumeur cancéreuse ou à corriger une déformation ou malformation. La difficulté, lorsqu’il faut réaliser l’exérèse de la tumeur ou l’ablation de la malformation, c’est la préservation du tissu sain autour. Sur la zone concernée, parfois minuscule, l’exoscope permet d’élargir le champ de vision, de mieux appréhender la profondeur, grâce à la 3D, ainsi que de garder en mémoire la position sur laquelle travaille le chirurgien. Il améliore donc la précision et la sûreté du geste, préservant toutes les possibilités de bon développement psychomoteur de l’enfant », reprend le Pr DI ROCCO.

Par la main du neurochirurgien, une trentaine de chirurgies non-profondes du cerveau, du rachis et de la moelle épinière ont déjà été, depuis mars, réalisées sous exoscope, dont l’utilisation, dixit le Pr DI ROCCO, « est désormais routinière » par le service de neurochirurgie pédiatrique de l’hôpital Femme Mère Enfant. Prenant en charge des patients de tout âge, de 0 à 18 ans, celui-ci envisage, à court terme, une centaine d’opérations annuelles avec l’appareil robotisé. A moyen terme, d’autres services pourraient en bénéficier, y compris chez l’adulte, pour de la chirurgie uro-viscérale ou orthopédique, notamment. L’utilisation de l’imagerie devrait également se développer, avec l’intégration d’autres images aux écrans (IRM pré-opératoire, images anatomiques en réalité augmentée, etc.).

« Nous sommes ravis que le premier système Aesculap AEOS sur le sol français soit installé aux Hospices Civils de Lyon, établissement de très haut niveau d’expertise médicale. C’est aussi le premier système dédié à la pédiatrie en Europe. En tant que Groupe européen d’envergure mondial, véritable multi-spécialiste des technologies de santé, nous nous engageons au quotidien auprès de notre client et partenaire les HCL pour répondre à ses besoins en termes d’innovation. Accélérer le développement et l’attractivité de nos clients est un des engagements fondamentaux de notre promesse client. Le système Aesuclap AEOS utilisé par les équipes médicales des HCL permet une prise en charge de plus grande qualité des patients de la région lyonnaise, et ce dès maintenant ! », Christelle GARIER-REBOUL, Présidente de B. Braun France

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Blocs libres

Grâce au soutien de la Fondation HCL et de ses mécènes, l’établissement lyonnais est le premier en France à se doter, au niveau pédiatrique, de cet appareil haut de gamme.

Opérer les tumeurs cérébrales pédiatriques avec précision - Fondation HCL

Bloc opératoire de neurochirurgie pédiatrique de l’hôpital Femme Mère Enfant

Pancréatectomie

Pancréatectomie

Qu’est-ce que le pancréas ?

Le pancréas est une glande à la fois endocrine et exocrine, c’est-à-dire qui sécrète des hormones (dont l’insuline qui rentre dans la régulation du taux de sucre) et des enzymes pancréatiques qui participent à la digestion.
Il est intimement attaché au duodénum (la première partie de l’intestin) et est traversé par la voie biliaire principal qui permet de drainer la bile produite par le foie dans l’intestin.

Dans quels cas doit-on l’enlever (en partie le plus souvent) ?

La présence d’une tumeur, maligne ou bénigne, peut nécessiter d’enlever une partie (cas le plus fréquent) ou la totalité du pancréas.

Quelles types d’interventions peuvent être réalisées ?

Les interventions réalisées sont soit une énucléation (ablation de la tumeur seule), soit une duodeno pancréatectomie céphalique (on enlève la partie du pancréas qui est intimement lié au duodénum, à droite , c’est la « tête » du pancréas), soit une pancréactomie gauche avec le plus souvent ablation de la rate dans le même temps  (car elle est est très proche du pancréas.) De façon moins fréquente, on peut enlever tout le pancréas.

Ces interventions sont le plus souvent réalisées par laparotomie, c’est-à-dire par une grande incision.

Quelles sont les risques de ces interventions ?

Le pancréas est une glande fragile qui secrète des enzymes ; après avoir été sectionné, il peut exister une fuite de liquide pancréatique : il s’agit d’une fistule pancréatique. Pour permettre son bon écoulement et diminuer le risque de formation d’abcès, des drainages sont mis en place après l’intervention. De nombreux vaisseaux sont exposés pendant l’intervention, d’où un risque d’hémorragie pendant ou après celle-ci avec parfois nécessité de transfusion, de traitement radiologique ou plus rarement de reintervention chirurgicale.

Par ailleurs la reprise de l’alimentation peut parfois être difficile du fait d’une paralysie au moins temporaire de l’estomac.

La chirurgie pancréatique est une chirurgie « lourde » et comporte des risques moins spécifiques notamment la pneumopathie et les phlébites. La mobilisation précoce, les exercices respiratoires et la reprise précoce de la marche diminuent considérablement ces risques.

Quels sont les conséquences d’une ablation partielle ou totale du pancréas ?

L’ablation de tout le pancréas (rare) a pour conséquence :
-l’absence de sécrétion d’enzyme pancréatique, ce qui entraine un défaut d’absorption des aliments ; cela se corrige avec la prise d’enzymes pancréatiques en gélules au moment des repas
-un diabète par absence de sécrétion d’insuline, nécessitant un traitement spécifique par insuline.
Après une ablation partielle du pancréas, on peut observer les mêmes conséquences mais de façon inconstante et d’une moindre intensité

Parties du corps
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Résumé
La pancréatectomie est l'ablation chirurgicale du pancréas, le plus souvent réalisée pour retirer une tumeur cancéreuse.
Service Promotion, Prévention, santé Populationnelle (3P)
SIEGE ADMINISTRATIF

Le service 3P « Promotion, Prévention, Santé Populationnelle » a pour but d'agir en prévention et promotion de la santé au bénéfice des patients et usagers et plus largement des citoyens du grand Lyon, mais aussi des professionnels hospitaliers ainsi que d'adapter les parcours de santé aux personnes ayant des besoins spécifiques (handicap, précarité, périnatalité et toute petite enfance etc.).<

Service de chirurgie digestive
Hôpital Edouard Herriot

Le service de chirurgie digestive de l’hôpital Edouard Herriot traite les pathologies du tube digestif dans son ensemble (chirurgie oeso-gastrique, chirurgie colorectale), l’obésité (chirurgie bariatrique), les pathologies du foie, des voies biliaires et du pancréas (chirurgie hépato biliaire et pancréatique), les tumeurs endocriniennes digestives (chirurgie endocrinienne), les hernies et évent

Service d'audiologie et d'explorations otoneurologiques
Hôpital Edouard Herriot

Le service est spécialisé dans le dépistage, le diagnostic et la prise en charge des troubles de l'audition et de l'équilibre. Il prend en charge les patients de tous âges souffrant de baisse de l'audition, de vertiges ou d'acouphènes. 

Service d'anesthésie-réanimation
Hôpital Edouard Herriot

Le service d’anesthésie et de réanimation de l’hôpital Edouard Herriot assure la continuité des soins avec des services opérationnels  24 heures/24, 7 jours/7.

Service de chirurgie orthopédique du membre supérieur-sos mains
Hôpital Edouard Herriot

Le service universitaire de chirurgie orthopédique de la main et du membre supérieur de l'hôpital Edouard Herriot est le service référent des Hospices Civils de Lyon dans la prise en charge de toutes les pathologies de la main (SOS main), du poignet, du coude et de l'épaule d’origines traumatiques ou non, aigües ou chroniques.