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Service de médecine physique et de réadaptation
Hôpital Renée Sabran (région PACA)

Le service de médecine physique et réadaptation prend en charge des patients atteints d'affections neurologiques ou du système locomoteur. Pour leur rééducation initiale mais aussi pour leur suivi au long cours en cas d'affections chroniques.

Service de médecine interne
Hôpital Edouard Herriot

Le service de médecine interne de l'hôpital Edouard Herriot prend en charge les patients atteints de pathologies auto-immunes systémiques, de maladies vasculaires artérielles ou veineuses, fréquentes ou rares.

Service de médecine du vieillissement
Hôpital Edouard Herriot

Le service de médecine du vieillissement de l'hôpital Edouard Herriot est dédié à la prise en charge des affections aiguës du sujet âgé, en lien notamment avec la médecine de ville et les services d'urgences.

Service de médecine et de la reproduction
Hôpital Femme Mère Enfant

Le service de médecine de la reproduction des HCL est un des services français les plus importants dans l’accompagnement des couples rencontrant des difficultés à avoir un enfant. L’équipe médicale et soignante sera heureuse de vous accueillir au sein du service, où les maitres mots sont compétence, disponibilité et dévouement.

Stratégie robotique des HCL

Stratégie robotique des HCL

En 2003, les HCL figuraient parmi les premiers CHU nationaux à se doter d’un robot médical. Vingt ans après, en 2023, le CHU lyonnais possèdera l’un des parcs de robots les plus en pointe en France, avec l’acquisition en cours de 7 nouveaux appareils, dont certains quasiment uniques au monde, grâce à un programme d’investissements de 10 M€, qui bénéficiera en premier lieu aux patients.

Entamé en 2003 avec un premier robot chirurgical DA VINCI installé à l’hôpital Louis Pradel, puis poursuivi au fil des ans à travers plusieurs acquisitions d’appareils de pointe, le déploiement de la robotique aux HCL va s’accélérer dans des proportions jamais vues.
D’ici fin 2023, le 2e CHU de France va se doter de sept nouveaux robots, dont certains quasiment uniques au monde. Pour la première fois, tous les groupements des HCL (nord, sud, est, centre) bénéficieront, notamment, du robot chirurgical DA VINCI Xi, le dernier-né de la marque américaine Intuitive Surgical, premier - et longtemps unique - fabricant de ces machines aux bras articulés qui permettent de réaliser des opérations complexes sous coelioscopie1.

Représentant un investissement conséquent de 10 M€ sur deux ans (2022-2023), ce déploiement découle de la volonté des HCL de bâtir un véritable programme de développement de la robotique. Le premier jalon de cette stratégie a été posé, en septembre 2021, avec l’organisation d’un grand séminaire sur la robotique, réunissant tous les acteurs concernés : chirurgiens, cadres et professionnels de blocs opératoires, ingénieurs, gouvernance de l’établissement ainsi que des patients experts et des représentants des usagers. S’en est suivi, en janvier 2022, le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) interne, destiné à tous les services désireux d’acquérir un robot. Dans ce cadre, neuf projets ont été présentés, portés par des équipes d’une même spécialité médicale issues de plusieurs sites des HCL ou réunissant plusieurs spécialités au sein d’un même site.

Après l’instruction des dossiers par des experts médicaux des HCL et d’un établissement de santé européen de référence, les directions concernées, la commission médicale d’établissement, des représentants des usagers et des patients experts, six projets ont été retenus à l’été 2022, actant l’acquisition de sept nouvelles machines. Le parc des HCL va ainsi passer de sept robots, actuellement en service, à douze, d’ici fin 2023 (deux des sept robots en cours d’acquisition ayant vocation à remplacer des équipements DA VINCI déjà implantés à l’hôpital Lyon Sud). Rarement un CHU français n’aura autant investi dans les technologies du futur.

La stratégie robotique des HCL est un choix d’investissement majeur en termes d’équipement bien sûr, mais aussi dans les compétences et les pratiques médicales et chirurgicales de demain, l’innovation et la recherche, la construction de partenariats technologiques et cliniques ambitieux avec les industriels, à la croisée des enjeux d’un grand CHU. » Raymond LE MOIGN, Directeur Général des Hospices Civils de Lyon

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En 2022, 13 robots aux HCL

EPIONE, un inédit robot de radiologie interventionnelle à l’hôpital Edouard Herriot

Comme pour mieux symboliser l’ambition de ce programme, les deux premiers robots à entrer en action figurent parmi les plus novateurs. Ce jeudi 10 novembre, le robot EPIONE a été utilisé pour la première fois par le service d'imagerie médicale et interventionnelle de l’hôpital Edouard Herriot. Conçu par la société montpelliéraine Quantum Surgical, il cible aujourd'hui le cancer du foie, mais pourrait rapidement s'étendre à d'autres organes tels que le pancréas, les reins et les poumons. Installée au Pavillon H, cette machine, avec sa console et son bras articulé guidé par scanner, aura un rayonnement multi-établissements puisqu’il sera mis à disposition de l’ensemble des services d’imagerie médicale du CHU. Les HCL deviennent le 2e site au monde et le tout premier CHU à bénéficier de cet outil précurseur, dans un secteur, la radiologie interventionnelle, où le recours à la robotique s’avère extrêmement récent.

« EPIONE est même le seul robot existant dans le domaine du traitement percutané, s’enthousiasme le Pr Laurent MILOT, chef-adjoint du service d'imagerie médicale et interventionnelle de l’hôpital Edouard Herriot. En radiologie interventionnelle, nous soignons, dans le cadre du traitement percutané, à base d’aiguilles, que l’on place dans une tumeur, afin d’y introduire un principe actif qui va la détruire. EPIONE va nous permettre d’utiliser les aiguilles de manière incroyablement précise. En modélisant, en amont, la zone à détruire, nous saurons exactement où intervenir, au millimètre près. En outre, le robot utilise l’intelligence artificielle (IA) pour nous guider, ce qui va permettre de rendre les gestes plus facilement reproductibles. Alors qu’aujourd’hui, seuls quelques radiologues-experts réalisent certaines interventions complexes, la robotique va démocratiser les gestes. Plus de médecins radiologues pourront donc effectuer plus d’interventions et des interventions plus complexes, sur des tumeurs que l’on n’oserait pas traiter aujourd’hui. Cela ouvre la porte à des traitements chez des patients pour qui nous n’avons pas de solution actuellement et permet d’accompagner de façon très performante la formation des radiologues juniors ».

HUGO, un troisième robot chirurgical à l’hôpital Lyon Sud

Baptisé HUGO, le second robot de nouvelle génération à arriver aux HCL sera opérationnel en décembre 2022. Basé à l’hôpital Lyon Sud, cet appareil de chirurgie assistée, développé par la firme américaine Medtronic, vient de recevoir l’agrément européen. Disposant de quatre bras articulés dissociés et utilisable pour des prises en charge de gynécologie, d’urologie et de chirurgie générale, HUGO va venir compléter l’offre du centre de chirurgie robotique de Lyon Sud, qui, avec l’acquisition de deux DA VINCI Xi, s’appuiera désormais sur trois robots chirurgicaux permettant de développer les indications chirurgicales multi-spécialités, la recherche et la formation initiale et continue des professionnels.

« Compte-tenu du savoir-faire que nous avons développé depuis 2010, l’hôpital Lyon Sud est un partenaire de choix pour Medtronic, faisant partie des premiers utilisateurs européens de son HUGO. Comme nous l’avions fait, pendant trois ans, avec le DA VINCI Xi, que nous avons choisi d’acquérir définitivement, nous allons tester les capacités matérielles et les différents usages du robot, en partenariat avec le fabriquant, dans un passionnant travail de recherche clinique appliquée. Avec sa caméra de qualité supérieure et son système d’IA, nous percevons déjà un grand potentiel. Surtout, avec trois robots et donc un temps de machine disponible deux fois plus élevé, nous allons pouvoir envisager de nouvelles indications et des chirurgies extrêmement évoluées », souligne le Pr Alain RUFFION, chef du service d'urologie de l’hôpital Lyon Sud et président de la commission médicale locale, qui estime que près de 1000 patients/an pourraient être opérés, à terme, par assistance robotique, au sein de l’établissement.

« Dans les années 90, une opération de la prostate nécessitait 21 jours d’hospitalisation. Aujourd’hui, grâce à la coelioscopie assistée par les robots chirurgicaux, il n’y en a plus que pour un à deux jours. Et demain, avec les nouveaux robots, nous pourrions faire de l’ambulatoire et laisser les patients rentrer chez eux le soir-même en toute sécurité. L’apport de la robotique est extraordinaire ».Pr Alain RUFFION, chef du service d'urologie de l’hôpital Lyon Sud, président de la commission médicale locale et artisan de la création, en 2010 à Lyon Sud, d’un centre unique et multidisciplinaire dédié à la chirurgie robotique.

Le projet DIGISURGE, vers la conception d’un premier robot "made in HCL"

Aux côtés d’EPIONE, d’HUGO et des quatre DA VINCI Xi (qui devraient entrer en fonction progressivement d’ici le printemps 2023 à l’hôpital Lyon Sud puis, pour la première fois, à l’hôpital de la Croix-Rousse, d’une part, et au groupement hospitalier Est2, d’autre part), un dernier robot est attendu aux HCL. Celui-ci revêt un caractère particulier, puisqu’il a été entièrement imaginé par deux médecins du CHU, le Pr Eric TRUY et le Dr Bertrand LOMBARD. Depuis plusieurs années, ces deux chirurgiens du service ORL de l’hôpital Edouard Herriot travaillent, dans le cadre d’un projet baptisé DIGISURGE, sur les possibilités de développement de la microchirurgie mini-invasive, limitée par l’anatomie très complexe de la sphère ORL. Alors qu’aucune assistance satisfaisante n’existe, à l’heure actuelle, les deux praticiens sont parvenus à élaborer un prototype, combinant robotique et intelligence artificielle, permettant de réaliser avec une précision inégalable des procédures très exigeantes, comme la mise en place d’un implant cochléaire.

Également soutenu par la Fondation HCL avec un appel aux dons courant sur toute l’année 2022, le projet DIGISURGE devrait se concrétiser par la production, à partir du prototype et par l’intermédiaire d’un fabricant-partenaire, d’un tout premier robot "made in HCL", d’ici la fin de l’année 2023. « Développer un robot chirurgical constitue un vrai défi. Mais l’enjeu s’avère crucial car notre robot proposera des avancées techniques significatives. Il offrira aux patients une sécurité optimale, une diminution des complications et des douleurs post-opératoires et, in fine, une meilleure qualité de vie pour ceux qui ont besoin d’une chirurgie ORL complexe, due, par exemple, à une malformation du larynx, un cancer, une tumeur aux sinus, à la thyroïde ou à l’oreille », décrivent le Professeur TRUY et le Docteur LOMBARD.

Une école lyonnaise des nouvelles pratiques robotiques médico-chirurgicales

Spectaculaire par son volume (7 robots), sa transversalité (de multiples spécialités médicales couvertes) et sa rapidité d’exécution (moins d’un an entre le lancement de l’AMI et l’arrivée des premières machines), la stratégie de déploiement de la robotique portée par les acquisitions actuelles de nouveaux équipements a pour objectif de faire des Hospices civils de Lyon un site de référence nationale dans le domaine, au plan de la pratique chirurgicale et interventionnelle, de la recherche clinique, de l’innovation technologique et de la formation initiale et continue de professionnels de santé. Sous la responsabilité d’un Comité de pilotage dédié, de nouveaux achats de robots sont déjà à l’étude à l’horizon 2024/2025. A terme, l’ambition est de constituer, au sein du 2e CHU de France, une véritable "école lyonnaise" de la robotique, associée au développement de l’enseignement par la simulation in situ, dans les blocs opératoires.

En articulation avec les plateformes d’innovation médicale constituées par les HCL depuis quelques mois, comme la Station H (innovations robotiques) et PLATINES (innovations numériques), ce pôle de compétences permettra de développer de futurs matériels et activités et contribuer à l’attractivité des jeunes praticiens et professionnels paramédicaux. Après avoir réalisé, en 2009, la première laryngectomie partielle par voie orale avec robot en France, par le Pr CERUSE, puis, en 2017, la première opération robotisée d’un syndrome de casse-noisette (malformation congénitale touchant le rein gauche), en Europe, par le Pr CROUZET, les Hospices Civils de Lyon pourront ainsi bientôt réaliser d’autres "premières" médicales et bâtir un peu plus l’hôpital de demain.

Dr Rémi DUBOIS, chirurgien à l’hôpital Femme Mère Enfant, président de la commission des équipements médicaux de la CME et membre du comité de pilotage "robotique" des HCL « La robotique est une voie importante de pro grès, dès à présent et pour le futur. Il ne s’agit pas seulement de la robotique en elle même, mais aussi de tout ce qui l’entoure, l’innovation, l’enseignement, le développement d’autres matériels… L’arrivée du robot HUGO à Lyon Sud, par exemple va permettre , à travers un partenariat avec le constructeur, de co développer ce nouvel outil , donc potentiellement d’améliorer les usages et d’en trouver de nouveaux . En se dotant de tous ces robots, avec un vaste programme attenant qui va permettre de construire de nouvelles approches, les HCL s’inscrivent dans une dynamique très novatrice qui les place à la pointe de ce qui existe en France. »

Prs Jean Yves MABRUT et Kayvan MOHKAM, service de chirurgie générale, digestive et transplantations hépatiques et intes tinales de l’hôpital de la Croix Rousse « La chirurgie robotique permise par l’acquisition d’un robot DA VINCI Xi ouvre de nouvelles possibilités dans nos spécialités. Elle permettra, de manière générale, d’offrir une approche mini invasive à un nombre plus important de patients, améliorant ainsi les suites postopératoires, le confort patient et réduisant la durée d’hospitalisation et de récupération. En matière de chirurgie pancréatique, le gain s’avèrera conséquent alors que la résection chirurgicale reste à ce jour le seul traitement curatif possible du cancer du pancréas. En chirurgie hépatique, le robot permettra la réalisation de gestes difficilement réalisables sous coelioscopie et sécurisera les procédures à risque. Nous pourrons ainsi envisager des prélèvements de greffons hépatiques à partir de donneur vivant dans le cadre de la transplantation hépatique adulte et pédiatrique »

Pr Marco VOLA, chef adjoint du service de chirurgie cardiaque de l’hôpital Louis Pradel : « Ce projet
robotique, avec l’arrivée du robot DA VINCI Xi dans notre établissement, s’insère dans un processus d’évolution technique de l’ outil chirurgical. Le nombre de procédures de chirurgie cardiaque effectuées par vidéoendoscopie va augmenter, avec des résultats sécurisés. La qualité de vie postopératoire sera meilleure sans le sur risque associé à la technique ouverte. Le robot pourra être utilisé dans les opérations de la valve aortique, de la valve mitrale, des tumeurs et pour le pontage »

1 La coelioscopie (prononcer : cé-lio-sco-pie) est une technique de chirurgie dite « mini-invasive », permettant d’accéder à l’intérieur de l’abdomen par de petites incisions de la paroi abdominale. Cet acte permet au chirurgien d’intervenir sur de nombreux organes et traiter de nombreuses pathologies, notamment en gynécologie-obstétrique, en chirurgie urologique ou digestive, en chirurgie bariatrique et en chirurgie d’urgence. Avec des cicatrices plus petites et des suites opératoires plus légères, la récupération du patient s’avère généralement beaucoup plus rapide.

2 Le robot sera utilisé à l’hôpital Femme Mère Enfant ainsi qu’à l'hôpital Louis Pradel.

Des ondes électriques pour traiter les troubles du rythme cardiaque

La fibrillation atriale (FA) est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent dans la population. On estime à plus de 750 000 le nombre de personnes affectées par cette pathologie en France. Aux HCL, la technique d’ablation par électroporation est désormais proposée aux patients, marquant une révolution dans la prise en charge.

Essoufflement, fatigue, palpitations… Les conséquences de la fibrillation atriale altèrent la qualité de vie des patients concernés.

Fibrillation atriale : des conséquences importantes pour le patient

C’est l’un des effets du vieillissement cardiaque, mais aussi de l’évolution de la plupart des maladies du cœur. La fibrillation atriale résulte d’une activation électrique très rapide, désordonnée et chaotique des oreillettes.

Les conséquences ? Une gêne fonctionnelle importante pour le patient, qui souffre d’essoufflement, de fatigue et de palpitations, le tout associé au risque de développer une insuffisance cardiaque ou de faire un accident vasculaire cérébral nécessitant un traitement par des anticoagulants au long cours. Le traitement curatif vise à normaliser le rythme cardiaque et ainsi empêcher l’apparition de caillots de sang.

Lorsque les médicaments anti-arythmiques sont inefficaces, le traitement de référence est la procédure dite « d’ablation » des foyers arythmogènes responsables de la fibrillation atriale. Jusqu’à présent aux HCL, la maladie était traitée par des techniques conventionnelles d’ablation utilisant des énergies thermiques : le chaud de la radiofréquence et le froid de la cryoablation. Une autre technique est désormais possible : la technique d'ablation par électroporation, qui utilise un champ électrique pulsé et non plus une énergie thermique.

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Dans les mains du rythmologue, la sonde diffusant un courant électrique de haute intensité sur les tissus responsables du trouble du rythme cardiaque.

 

« Cela consiste à produire des ondes électriques de haut voltage (2 000 volts, NDLR), en quelques millisecondes, pour ouvrir de façon irréversible des pores à l'échelle nanométrique dans les membranes des cellules cardiaques ciblées, ce qui entraîne leur destruction », explique le Dr Samir Fareh, rythmologue à l’hôpital de la Croix-Rousse.

Un nouveau paradigme

L’approche est réalisée dans l’oreillette gauche en utilisant un système de sonde manipulable délivrant l’énergie via un cathétérisme veineux fémoral. Cette nouvelle procédure d’ablation s’attaque spécifiquement aux tissus cardiaques dysfonctionnels, de manière pérenne et efficiente, sans affecter les tissus environnants, notamment l’œsophage, le nerf phrénique, le nerf vagale, et tout en respectant l’intégrité de la veine pulmonaire.
Depuis février 2023, la technique est proposée aux patients du service de cardiologie de l’hôpital de la Croix-Rousse. En moyenne, ce sont environ une douzaine de patients qui sont opérés chaque mois.
D’après le Dr Samir Fareh, les résultats de l’électroporation publiés (1) et le retour d’expérience issu de la pratique quotidienne confirment une efficacité au moins équivalente à celle des traitements conventionnels utilisant les énergies thermiques, avec des effets secondaires moindres.

« Il n'y a aucun dommage pour les tissus collatéraux non cardiaques, alors qu'avec les techniques actuelles il existe un risque, rare mais grave, de complications touchant les tissus voisins, principalement l'œsophage et le nerf phrénique. Nous ne constatons pas d’effet de sténose sur les veines pulmonaires. L’intervention est simplifiée et plus courte, moins de 40 minutes contre près d’une heure trente avec les autres techniques », soutient-il.

Et de conclure : « Pour le rythmologue, la technique est moins fatigante et plus sereine et, pour le patient, la prise en charge et la récupération sont plus rapides. »

La prise en charge des pathologies cardiaques aux HCL

Les HCL proposent une prise en charge pour tous, de l ensemble des pathologies cardiaques médicales et chirurgicales, à partir des techniques les plus éprouvées comme les plus innovantes, au sein de trois hôpitaux :


(1) Maan A, Koruth J. Pulsed Field Ablation: a New Paradigm for Catheter Ablation of Arrhythmias.
Curr Cardiol Rep. 2022 Feb;24(2):103-108. doi: 10.1007/s11886-021-01630-z. Epub 2022 Mar 2. PMID: 35235146. 

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Blocs libres

Durant la Semaine du cœur, 2 rendez-vous à ne pas manquer aux HCL avec des ateliers sans rendez-vous et des dépistages offerts pour vous informer sur les facteurs de risques cardio-vasculaires !

Service d'anesthésie réanimation de l'hôpital Louis Pradel
Hôpital Louis Pradel

Le service d’anesthésie-réanimation de l’hôpital Louis Pradel intervient lors des 5 000 interventions chirurgicales et procédures invasives réalisées chaque année par les chirurgiens, les cardiologues et les pneumologues de l’établissement.

Service d'anesthésie réanimation de l'hôpital Femme Mère Enfant
Hôpital Femme Mère Enfant

Le service d’anesthésie-réanimation de l’hôpital Femme Mère Enfant intervient lors des 14 000 interventions chirurgicales (9 000 pédiatriques et 5 000 en gynécologie et médecine de la reproduction) et 4 500 accouchements réalisés chaque année par les chirurgiens et les obstétriciens de l’établissement.

Service d'hépatogastroentérologie
Hôpital Edouard Herriot

Le service d’hépato-gastroentérologie de l’hôpital Edouard Herriot est historiquement un service pionnier dans les spécialités embrassant l’ensemble de la discipline. Reconnu au niveau national et international pour la qualité de ses travaux, les médecins proposent une offre complète et d’excellence.

Service de gynécologie-obstétrique de l'Hôpital Femme-Mère-Enfant
Hôpital Femme Mère Enfant

Le service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Femme Mère Enfant assure la prise en charge de la grossesse, dans une maternité hautement sécurisée (de niveau III) ainsi que la prise en charge de toutes les pathologies gynécologiques et mammaires, cancéreuses ou non.       

Service de génétique
Hôpital Femme Mère Enfant

Le département de génétique médicale des HCL inclut un service de consultations de génétique et un laboratoire de génétique.

Service d'explorations fonctionnelles digestives
Hôpital Edouard Herriot

Le service d'explorations fonctionnelles digestives de l'hôpital Edouard Herriot propose des consultations spécialisées pour l'exploration et la prise en charge des troubles du fonctionnement de l’appareil digestif.

Service de dermatologie, vénéréologie, allergologie, dermatologie esthétique
Hôpital Edouard Herriot

Le service de dermatologie de l’hôpital Edouard Herriot traite les pathologies inflammatoires et auto-immunes de la peau et de ses annexes (poils, cheveux, ongles, glandes sébacées et sudorales). Il prend en charge chirurgicalement, en ambulatoire, les cancers cutanés et les atteintes des ongles. Il propose un accès à la dermatologie esthétique

Service de chirurgie vasculaire et endovasculaire
Hôpital Edouard Herriot

Le service de chirurgie vasculaire et endovasculaire du Pr Millon prend en charge toutes les pathologies touchant le système de circulation du sang (veines et artères). L’équipe chirurgicale forte de 11 chirurgiens assure toute l’année, 24/24h, la continuité des soins des patients.

Service de chirurgie orthopédique
Hôpital Renée Sabran (région PACA)

Le service de chirurgie orthopédique de l'hôpital Renée Sabran (Var) est spécialisé en chirurgie articulaire, osseuse et ligamentaire du membre inférieur (hanche, genou, pied)

Service de chirurgie orthopédique et urgences traumatologiques du membre inférieur
Hôpital Edouard Herriot

Le service de chirurgie orthopédique et urgences traumatologiques de l’hôpital Edouard Herriot prend en charge les affections dégénératives (arthrose), les affections liées à la pathologie sportive, les séquelles de traumatisme (chirurgie reconstructrice secondaire) et les pathologies infectieuses et tumorales osseuses des membres inférieurs.

Fresque : il était une fois le lactarium

Fresque : il était une fois le lactarium

L'unique lactarium de la région Auvergne-Rhône-Alpes se situe à l'hôpital de la Croix-Rousse. Cette structure alimentée par des dons bénévoles permet de stocker du lait pour un usage interne ou externe et ainsi de sauver des centaines de bébés prématurés.

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2023, le lactarium LARA a ouvert ses portes au grand public afin de faire découvrir son activité.

Cette fresque permet de retracer l'histoire du lactarium.

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Axe de recherche pédiatrie

Axe de recherche pédiatrie

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La recherche en pédiatrie

La conjonction de l’activité de pédiatrie primaire, secondaire et tertiaire au sein de l’Hôpital Femme Mère Enfant (HFME), seul hôpital pédiatrique pour toute la métropole, positionne l’HFME à la taille des plus gros hôpitaux pédiatriques européens, avec ses 308 lits de pédiatrie (125 lits de médecine, 72 lits de chirurgie, 35 lits de réanimation et soins continus, 76 places d’hôpital de jour – ACHA- dialyse, avec 37 869 séjours, 82 276 passages aux urgences et 139 911 consultations en 2019) et ses 44 lits de néonatologie (714 séjours en 2019). L’activité de recherche quant à elle s’exerce principalement au sein des services pédiatriques de l’HFME et aussi au sein des services de néonatologie de l’hôpital de la Croix Rousse et de Lyon Sud, et de l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatriques (IHOPe), service partagé avec le Centre Léon Bérard et localisé au sein de cet établissement, en lien direct avec les EPST.

Afin de lutter contre les pathologies pédiatriques, les investigateurs de l’Axe de Recherche Pédiatrie déploient des programmes de recherche translationnelle et clinique ayant pour but d’améliorer la prise en charge et la qualité de vie des patients.

Cette recherche bénéficie de l’appui en termes de méthodologie, de coordination et d’investigation d’un centre d’investigation clinique pédiatrique (CIC) qui assure aussi la coordination du Réseau d’Investigations Pédiatriques des Produits de Santé (RIPPS).

Maladies rares

Une expertise reconnue à travers la labellisation en centres de référence (N=14) et de compétence (N=19), au sein des filières maladies rares nationales (N=23) et internationales avec les ERN (N=7).

La densité des CRMR sur le site de l’hôpital pédiatrique traduit l’expertise des équipes des HCL et a permis le développement et le financement de projets de recherche ambitieux dans de nombreux domaines dont certains ont conduit à des modifications importantes de prise en charge des patients.

Cette dynamique autour des centres maladies rares a permis la structuration de bases de données et la mise en réseau, à la fois nationale et internationale, comme c’est le cas de l’activité de recherche de l’équipe d’épileptologie pédiatrique et de neurologie fonctionnelle qui est aujourd’hui réalisée en lien avec le réseau de référence européen pour les épilepsies rares et complexes ERN EpiCARE qui regroupe 43 centres de référence en Europe et qui est coordonné par le Pr ARZIMANOGLOU. Au-delà de la consolidation de cette dynamique et des expertises, des opportunités de développement de la recherche paramédicale dans les maladies rares s’appuient sur la mise en place des programmes de pair-aidance, de transition et d’éducation thérapeutique.

Infectiologie-immunologie pédiatrique

Le service de réanimation néonatale de l’HFME du Dr Franck PLAISANT s’est engagé depuis plusieurs années dans la recherche sur les infections nosocomiales, en développant diverses collaborations, notamment avec le Centre National de Référence des Staphylocoques et le Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI, unité INSERM U1111). Des projets de recherche et d’évaluation des pratiques cliniques sont menés afin d’améliorer la lutte contre ces infections, en mettant l’accent sur la meilleure décolonisation de l’environnement des nouveau-nés hospitalisés et la lutte contre les réservoirs de pathogènes au sein des services. Pour exemple, des travaux ont permis l’identification d’une souche particulière de staphylocoque (S. capitis NRCSA) dont l’épidémiologie témoigne de la capacité de diffusion internationale de pathogènes parfaitement adaptés aux contraintes des milieux hospitaliers (pression de sélection, résistance aux antiseptiques).

Au sein du service d’urgences et de réanimation pédiatriques du Pr Etienne JAVOUHEY, son équipe de réanimation pédiatrique a développé une expertise dans le sepsis et a montré que chez l’enfant (comme chez l’adulte) cette immunodéficience induite s’associait à un risque accru d’infections acquises secondaires et à une mortalité plus importante (études Pediris et Trauma/Cape-Town). L’équipe poursuit le développement de ces recherches dans ce domaine afin de comprendre les mécanismes conduisant à cette immuno-paralysie chez l’enfant en vue de développer des thérapeutiques immuno-modulatrices (étude Pedimod/collaborations avec bioMérieux et la société Beckmann) et évaluer l’effet des immunoglobulines à fortes doses dans le choc toxique de l’enfant (étude PHRC IGHN et Igloo). Pendant l’épidémie à SARS-CoV2, l’équipe a contribué à l’élaboration de recommandations européennes et françaises de prise en charge de la COVID-19 chez l’enfant. Les Prs Etienne JAVOUHEY et Alexandre BELOT contribuent au comité de pilotage national sur « le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique » et leurs travaux ont conduit à décrire l’épidémiologie de cette maladie, d’identifier des biomarqueurs et de comprendre les mécanismes associés, ainsi que de proposer une thérapeutique incluant la corticothérapie.

La rhumatologie pédiatrique assure la prise en charge des maladies inflammatoires systémiques et articulaires rares de l’enfant. Le service de néphro-rhumatologie-dermatologie pédiatriques des Prs Justine BACCHETTA et Alexandre BELOT est labellisé depuis 2017 site constitutif du centre national de référence des rhumatismes inflammatoires et des maladies auto-immunes systémiques de l’enfant RAISE, membre actif de la filière de santé maladie rare (FAI2R) co-coordonnée par le Pr Alexandre BELOT. Le service participe à un grand nombre d’essais cliniques réalisés pour les arthrites juvéniles idiopathiques, comprenant des biomédicaments ciblant des cytokines. Les échantillons issus de patients développant une maladie inflammatoire à début précoce sont étudiés par Whole Exome Sequencing puis à l’aide d’explorations immunologiques fonctionnelles, dans le but de proposer une médecine personnalisée avec immuno-intervention ciblée. Par ailleurs, a été constituée une biobanque nationale de lupus juvénile, parmi les plus importantes d’Europe avec plus de 450 échantillons, et qui est conservée au sein du CRB biotec.

Le service d’hépato-gastro-entérologie pédiatrique du Pr Noël PERETTI, labellisé centre constitutif des maladies rares digestives (MaRDi), avec une file active de plus de 200 patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), évalue le suivi et la prise en charge des MICI de l’enfant et élabore des projets de recherche translationnelle permettant une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques régissant l’inflammation intestinale chronique.

Nutrition et métabolisme pédiatriques

Au sein du centre de référence des maladies rares du calcium et du phosphore localisé dans le service de néphro-rhumatologie-dermatologie pédiatriques dirigé par le Pr Justine BACCHETTA, référencé dans deux filières maladies rares (ORKID et OSCAR en France, ERKNEt en Europe), l’activité de recherche est double, avec un focus particulier sur les pathologies phosphocalciques à porte d’entrée rénale (lithiase, néphrocalcinose) et sur l’atteinte minérale et osseuse induite par la maladie rénale chronique. L’activité de recherche a permis d’obtenir des valeurs de référence chez des adolescents sains pour les principaux biomarqueurs osseux et l’imagerie osseuse (scanner haute résolution), ce qui a permis d’initier des travaux sur les atteintes osseuses des maladies chroniques en lien avec de nombreux autres service de pédiatrie (néphrologie, nutrition, pneumologie, diabétologie notamment). De même, l'activité de recherche du service a participé à l’élaboration de recommandations sur les fragilités osseuses pédiatriques et la supplémentation en vitamine D en pédiatrie générale avec la Haute Autorité de la Santé.

Les principaux axes de recherche développés dans le service d’hépato-gastro-entérologie pédiatrique concernent (i) l’évaluation et la prise en charge de la dénutrition qui ont notamment abouti à une restructuration des soins pour ces patients dénutris avec la création d’une Unité Transversale de Nutrition pédiatrique (UTN), (ii) l’insuffisance intestinale et la nutrition artificielle et (iii) les dyslipidémies. Les hypocholestérolémies génétiques constituent une thématique de recherche importante notamment en lien avec le centre référent des maladies rares de Lyon (MaRDi) et le réseau national sur les hypocholestérolémies génétiques en lien avec le RHU de Nantes CHOPIN (CHOlesterol Personalized Innovation) contribuant au développement de collaborations internationales (Canada, Montréal, Pr LEVY ; USA, NYC, Pr HUSSAIN) ayant abouti à une dizaine de publications.

L’équipe de réanimation pédiatrique du Pr Etienne JAVOUHEY conduit depuis de nombreuses années des recherches sur une évaluation systémique du statut nutritionnel et sur la tolérance du support nutritionnel (PI : F Valla), en lien avec le NutriSIP, groupe francophone de nutrition en soins intensifs pédiatriques et l’ESPNIC (European Society of Pediatric and Neonatal Intensive Care). En collaboration avec l’équipe d’anesthésie pédiatrique du Dr BOUVET, des recherches portent aussi sur l’intérêt de l’échographie gastrique comme marqueur de la tolérance nutritionnelle en réanimation pédiatrique.

Le service de néonatologie et de réanimation néonatale de l’hôpital de la Croix Rousse du Pr Olivier CLARIS conduit des études cliniques évaluant les liens entre la qualité d’une nutrition précoce et la croissance en période néonatale au cours de l’hospitalisation et au-delà, ainsi que l’évolution neuro-développementale de ces enfants. Par ailleurs, l’équipe s’intéresse à l’alimentation entérale, et plus particulièrement à l’apport énergétique des différents laits artificiels proposés ainsi que dans la prévention des troubles de l’oralité avec évaluation de la formation des infirmières à la stimulation de l’oralité sur l’acquisition de l’autonomie alimentaire chez les nouveau-nés d’une unité de réanimation néonatale. L’équipe de néonatologie du Pr PICAUD de l’hôpital de la Croix Rousse, associée au lactarium régional, travaille sur l’optimisation de la composition du lait (maternel, pasteurisé, provenant de dons) dont les travaux ont permis de proposer des préconisations qui font dorénavant partie des dernières recommandations sur le sujet, et du dernier guide Européen concernant les produits issus du corps humain (EDQRM 2019). Concernant la nutrition de l’enfant à terme, l’équipe travaille sur la composition des préparations pour les nourrissons qui ne peuvent pas être allaités par leur mère, notamment sur l’optimisation de l’apport protéique précoce, qui a été associé au risque de survenue d’une obésité ultérieure.

Neuro-développement

L’activité de recherche de l’équipe de neurologie pédiatrique et de l'équipe d'épileptologie pédiatrique du Pr Alexis  ARZIMANOGLOU est réalisée en lien avec le Centre de référence des déficiences intellectuelles rares et en collaboration avec les coordonnateurs du Centre de référence des maladies rares (épilepsies, maladies inflammatoires, NF1) et le Centre de référence National AVC de l’enfant, auxquels contribuent les neuro-pédiatres. Elle inclut par ailleurs les projets de recherche en lien avec le réseau européen épilepsies rares et complexes, ERN EpiCARE, auquel l'équipe d'épileptologie pédiatrique participe.

Dans le cadre du service de neurologie pédiatrique du Pr Vincent DES PORTES DE LA FOSSE, la recherche sur le neurodéveloppement est menée en lien avec le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL) sur 4 axes principaux : (i) psychologie développementale et imagerie cérébrale de l’X fragile et autres syndromes avec déficience intellectuelle liée au chromosome X (DILX) incluant la description clinique de nouveaux syndromes ainsi que l’étude des processus cognitifs et des réseaux neuronaux sous-jacents, (ii) essais thérapeutiques dans les troubles du neurodéveloppement (TND), avec notamment 5 essais thérapeutiques multicentriques dans le Syndrome du X fragile et des études en préparation dans d’autres syndromes, déficit en créatine notamment, (iii) recherche participative en Sciences Humaines et Sociales menée avec les professionnels de l’accompagnement, les patients, leurs parents et les associations, (iv) cohortes longitudinales d’enfants atteints de malformations cérébrales de pronostic incertain (agénésies du corps calleux, malformations du cervelet), en partenariat avec le service de radiologie pédiatrique du Pr L GUIBAUD et les équipes de génétique des Dr Audrey PUTOUX, Pr Damien SANLAVILLE, avec des études sur le devenir cognitif, scolaire et adaptatif jusqu’à l’adolescence.

Au sein du service de psychopathologie du développement de l’enfant et de l’adolescent du Dr Olivier REVOL, l’activité de recherche se fait principalement en lien avec l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod (ISC) et le CRNL sur 4 axes principaux : (i) un axe neurosciences du développement et cognition sociale reposant sur l’étude des troubles de la communication sociale (dysphasie et troubles du spectre autistique), des troubles du comportement et de la régulation des émotions (TDAH & TOP), (ii) un axe neurocognition et psychopathologie basé sur des études sur les « bébés à risque » (grands prématurés) et sur les troubles précoces de la dyade mère-enfant, (iii) un axe neuromodulation cérébrale (tDCS & Neuro feedback) basé sur des études du TDAH et le syndrome de Gilles de la Tourette et (iv) un axe pharmacologique.

Gouvernance de l’Axe de Recherche Pédiatrie

Le comité de pilotage de l’Axe de Recherche pédiatrie est constitué de trois pédiatres universitaires, la Pre Justine BACCHETTA et les Prs Etienne JAVOUHEY et Noël PERETTI, ainsi que du Dr Aurélie PORTEFAIX, référente pédiatrie au CIC et de la Directrice de Programme Recherche pédiatrie, Asmaà FRITAH-LAFONT. L’animation scientifique de la communauté de recherche pédiatrique est basée sur une réunion mensuelle regroupant les investigateurs de l’axe où sont présentées les actualités (appels d’offres nationaux et internationaux, initiatives de structuration de l’axe, partage d’informations scientifiques etc…). Ces réunions qui favorisent les interactions et collaborations entre les acteurs de l’axe ont pour but de faire émerger des projets pour répondre aux appels d’offre nationaux et internationaux afin de contribuer au rayonnement scientifique de l’axe pédiatrie à l’échelle nationale et européenne.

Evolution de l’Axe de Recherche Pédiatrie

L’émergence d’une volonté politique et institutionnelle de mettre l’environnement au cœur des questions de société, l’impact majeur sur la santé de l’enfant des modifications environnementales, et l’existence d’un vivier de jeunes pédiatres/chercheurs intéressés à Lyon par cette question, nous ont amené à travailler à la structuration, depuis plus d’un an maintenant, d’un axe de recherche transversal « Santé de l’enfant & Environnement ». Cette orientation stratégique nouvelle de la recherche en Pédiatrie s’inscrit dans les priorités stratégiques de notre établissement et a pour objectif de fédérer la communauté pédiatrique des HCL (médecins et paramédicaux) et aussi pédiatres de ville et médecins généralistes, associations de patients, acteurs du territoire (institutionnels et industriels) avec lesquels nous pouvons envisager de développer des projets collaboratifs. Pour faire émerger ces projets, une réunion spécifique est organisée tous les trimestres pour présenter l’avancement des projets identifiés en lien avec le CIC et avec les différents acteurs lyonnais (médecins et chercheurs). Afin de sensibiliser le plus grand nombre à cette thématique émergente, un séminaire « Santé de l’enfant & Environnement » de fréquence annuelle et se déroulant sur une journée est prévue à partir de 2023. Le premier séminaire co-organisé avec l’Université Lumière Lyon 2 et la Mairie de Lyon, aura lieu le mardi 28 novembre 2023 et sera l’occasion de présenter cette démarche qui a pour enjeu principal de développer la recherche au bénéfice de la santé des enfants.